Les Diables - Joe Abercrombie

Les Diables est le dernier roman de Joe Abercrombie, le pape du grimdark. C'est un roman fantasy/action très dynamique, sanglant, violent et parfois drôle. Il est aussi plus profond que son début ne le laissait présager, et c'est le traitement des personnages qui fait sa qualité. Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 120, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…). Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout : L’Europe est au bord du gouffre. La peste et la famine la ravagent, des monstres rôdent dans l’ombre et des princes avides ne songent qu’à leurs dévorantes ambitions. Une seule certitude demeure : les elfes reviendront, et ils mangeront tout le monde. Mais parfois, les chemins les plus sombres mènent à la lumière. Des routes sur lesquelles les Justes n’ont pas l’audace de s’engager. Enfouie dans les entrailles du splendide Palais Céleste, le fief de la foi...

Le temps d'un aller-retour


Après plus de dix ans de mise en parenthèse, Ursula Le Guin revisite par petites touches le monde de Terremer, et sa magie discrète qui sait faire vibrer chaque caillou et buisson d'un chapelet d'îles desquelles les dragons se sont éloignés, sans néanmoins vraiment les quitter. C'est une lecture humaine, chaleureuse et subtile, avec des mots simples et des histoires toujours surprenantes. Une belle revisite d'un grand classique, au travers de ces cinq nouvelles, comme le retour, le temps d'un après-midi d'été, sur les lieux à demi-effacés de son enfance. Bien que ce soit loin d'être indispensable, la lecture du court cycle de Terremer est tout de même conseillée. Cela permettra de cueillir pleinement le plaisir de comprendre immédiatement qui est cet homme appelé Epervier qui apparait dans une ferme perdue, et pourquoi l'Archimage du monde aime à dormir dans une étable.

Attention néanmoins, à ne pas confondre avec le semi-raté film d'animation japonais éponyme : si vous recevez un DVD après votre commande, vous vous serez trompé...
Contes de Terremer, de Urusla Le Guin

Commentaires

Gromovar a dit…
Les films d'animation japonais (surtout éponymes) c'est le mal. Et je ne dis rien des films de fantomes à cheveux gras.
Aigo a dit…
J'étais allé voir le film avec l'intention de l'aimer. Or, "avoir l'intention d'aimer" est très différent d' "avoir des attentes". Quand on a des attentes, on est généralement déçu. Quand on veut aimé, on découvre les qualités les plus insoupçonnables d'un film. Mais avec la distance objective, je dois admettre que "semi-raté" est certainement le meilleur terme pour décrire ce film.