L'Oiseau qui boit des larmes - Lee Young-Do

L’Oiseau qui boit des larmes (tome 1, Le Cœur des Nagas) est un roman de Lee Young-Do, premier tome d’une tétralogie de fantasy. Son auteur serait « Le Tolkien coréen » si l’on en croit le sticker apposé sur la couverture. Diable ! Qu’en est-il ? Le monde imaginé par Lee Young-Do est divisé en deux par une Ligne imaginaire. Au sud de celle-ci vivent les Nagas. Ils s’y sont installés non sans violence dans un lointain passé. Au nord on trouve les autres « humains », qu’ils soient Standards, Rekkons, ou Tokkebis. Les Nagas sont petits. Ils ont le corps couvert d’écailles. Ils entendent mal, ce qui fait qu’ils parlent beaucoup moins qu’ils ne nilhent (une forme de communication par la pensée) . Ils voient en revanche très bien, notamment les différences de température. Ils vivent dans une société matriarcale, sous la domination de matrones qui traitent les mâles comme un cheptel reproducteur – à l’exception des Protecteurs qui ont épousé la déesse et la servent dans un...

Le temps d'un aller-retour


Après plus de dix ans de mise en parenthèse, Ursula Le Guin revisite par petites touches le monde de Terremer, et sa magie discrète qui sait faire vibrer chaque caillou et buisson d'un chapelet d'îles desquelles les dragons se sont éloignés, sans néanmoins vraiment les quitter. C'est une lecture humaine, chaleureuse et subtile, avec des mots simples et des histoires toujours surprenantes. Une belle revisite d'un grand classique, au travers de ces cinq nouvelles, comme le retour, le temps d'un après-midi d'été, sur les lieux à demi-effacés de son enfance. Bien que ce soit loin d'être indispensable, la lecture du court cycle de Terremer est tout de même conseillée. Cela permettra de cueillir pleinement le plaisir de comprendre immédiatement qui est cet homme appelé Epervier qui apparait dans une ferme perdue, et pourquoi l'Archimage du monde aime à dormir dans une étable.

Attention néanmoins, à ne pas confondre avec le semi-raté film d'animation japonais éponyme : si vous recevez un DVD après votre commande, vous vous serez trompé...
Contes de Terremer, de Urusla Le Guin

Commentaires

Gromovar a dit…
Les films d'animation japonais (surtout éponymes) c'est le mal. Et je ne dis rien des films de fantomes à cheveux gras.
Aigo a dit…
J'étais allé voir le film avec l'intention de l'aimer. Or, "avoir l'intention d'aimer" est très différent d' "avoir des attentes". Quand on a des attentes, on est généralement déçu. Quand on veut aimé, on découvre les qualités les plus insoupçonnables d'un film. Mais avec la distance objective, je dois admettre que "semi-raté" est certainement le meilleur terme pour décrire ce film.