Les Bonbons d'Halloween - Michael McDowell

Fidèle à sa politique de vulgarisation de l'œuvre de Michael 'Blackwater' McDowell, Monsieur Toussaint Louverture propose encore une nouvelle gratuite à télécharger jusqu'au 6 mai 2024. Alors, presse-toi lecteur ! Les Bonbons d'Halloween est un texte basé sur le scénario de l'épisode 28 de la série Tales from the Darkside , diffusé pour la première fois en 1985. On y lit un récit qui a le caractère self-contained de ces petits épisodes fantastiques qu'on aime regarder à la télévision, un récit qui se conclut sur une chute assez imprévue pour être excitante. Les Bonbons d'Halloween , c'est l'histoire d'un très désagréable Scrooge américain qui n'aime rien ni personne et prend un malin plaisir à ne pas satisfaire les enfants d'Halloween qui viennent frapper à sa porte pour obtenir des bonbons. Mais tout à son atrabile, Killup, le sale bonhomme au centre du récit, a oublié que les enfants d'Halloween n'expriment pas une simpl

Le temps d'un aller-retour


Après plus de dix ans de mise en parenthèse, Ursula Le Guin revisite par petites touches le monde de Terremer, et sa magie discrète qui sait faire vibrer chaque caillou et buisson d'un chapelet d'îles desquelles les dragons se sont éloignés, sans néanmoins vraiment les quitter. C'est une lecture humaine, chaleureuse et subtile, avec des mots simples et des histoires toujours surprenantes. Une belle revisite d'un grand classique, au travers de ces cinq nouvelles, comme le retour, le temps d'un après-midi d'été, sur les lieux à demi-effacés de son enfance. Bien que ce soit loin d'être indispensable, la lecture du court cycle de Terremer est tout de même conseillée. Cela permettra de cueillir pleinement le plaisir de comprendre immédiatement qui est cet homme appelé Epervier qui apparait dans une ferme perdue, et pourquoi l'Archimage du monde aime à dormir dans une étable.

Attention néanmoins, à ne pas confondre avec le semi-raté film d'animation japonais éponyme : si vous recevez un DVD après votre commande, vous vous serez trompé...
Contes de Terremer, de Urusla Le Guin

Commentaires

Gromovar a dit…
Les films d'animation japonais (surtout éponymes) c'est le mal. Et je ne dis rien des films de fantomes à cheveux gras.
Aigo a dit…
J'étais allé voir le film avec l'intention de l'aimer. Or, "avoir l'intention d'aimer" est très différent d' "avoir des attentes". Quand on a des attentes, on est généralement déçu. Quand on veut aimé, on découvre les qualités les plus insoupçonnables d'un film. Mais avec la distance objective, je dois admettre que "semi-raté" est certainement le meilleur terme pour décrire ce film.