Gotham Central t3 - Brubaker - Rucka et al.

Juste un mot pour dire que vient de sortir le tome 3 de la série Gotham Central chez Urban Nomad. Je ne reviens pas sur les caractéristiques et qualités de la série. On les trouvera dans  ma chronique des deux premiers volumes . Elles sont  toujours aussi présentes dans ce troisième et avant-dernier tome. Je viens juste t’allécher, lecteur, avec le sommaire de cet opus. On commence avec Corrigan , une histoire assez courte dans laquelle l’inspectrice Montoya se salit les mains pour impliquer un agent ripou de l’identité judiciaire qui a mis en difficulté son équipier, Crispus Allen, en soustrayant une preuve capitale après une fusillade. Côté famille en revanche, depuis son outing, rien ne s’est arrangé. Quand on a des parents latinos très religieux, ça ne passe pas. Suit Extinction des feux , dans lequel la police de Gotham, représentée ici par le commissaire Akins, rompt définitivement et de manière très visuelle le lien ténu qui la liait à Batman. Une décision qui ne fait ...

Justice expéditive




Un dernier pour la route ! Après j'arrête, promis ! Mais, en fait, ce n'est pas un policier stricto sensu alors je suis à moitié absous.
Oxford, quelques années après la dictature de Cromwell. Un professeur est retrouvé mort dans sa chambre, visiblement assassiné. Sa servante est rapidement arrétée, condamnée, exécutée. Suivent quatre longs récits, quatre visions de l'affaire donnée par quatre de ses protagonistes. Au fil de ces narrations, on comprend peu à peu que la réalité est bien plus complexe qu'il n'y paraissait. Et on est émerveillé de constater à quel point une vérité partielle, tronquée, qui est celle de chaque narrateur, est pour lui complète et parfaitement explicative de la totalité des évènements survenus. De quoi réfléchir sur la notion de témoignage.
De nouveau, comme dans Dissolution, le contexte politique est omniprésent. Nous sommes dans la phase de restauration qui suit la dictature, et de nombreuses affaires anciennes sont toujours pendantes et expliquent largement les développements de l'histoire.
L'érudition et l'apport intellectuel amènent "Le nom de la rose" à l'esprit. Ce n'est certainement pas illégitime.
Le cercle de la croix, Iain Pears

Commentaires

APL a dit…
ça donne envie... à propos de variation de point de vue je ne sais pas si tu connais le quatuor d'Alexandrie de Durrell, magnifique, et dont les trois premiers volumes fonctionnement de la même manière.
Gromovar a dit…
Je ne connais pas, mais je vais faire connaissance.