Mariana Enriquez - Un lieu ensoleillé pour personnes sombres

Des voix magnétiques, pour la plupart féminines, nous racontent le mal qui rôde partout et les monstres qui surgissent au beau milieu de l’ordinaire. L’une semble tant bien que mal tenir à distance les esprits errant dans son quartier bordé de bidonvilles. L’autre voit son visage s’effacer inexorablement, comme celui de sa mère avant elle. Certaines, qu’on a assassinées, reviennent hanter les lieux et les personnes qui les ont torturées. D’autres, maudites, se métamorphosent en oiseaux. Les légendes urbaines côtoient le folklore local et la superstition dans ces douze nouvelles bouleversantes et brillamment composées, qui, de cauchemars en apparitions, nous surprennent par leur lyrisme nostalgique et leur beauté noire, selon un art savant qui permet à Mariana Enriquez de porter, une fois de plus, l’horreur aux plus hauts niveaux littéraires. Un lieu ensoleillé pour personnes sombres , le dernier recueil de nouvelles de Mariana Enriquez, sort en VF aux Editions du Sous-Sol dans une trad...

Le Puritain - El Torres - Infante - Martinez


Constance, une fille de fermiers à l’imagination prolifique, raconte à qui veut l’entendre des histoires à faire peur. Notamment au sujet d’un certain Solomon Kane, qui serait un dangereux sorcier. Hanté par les démons de son passé, ce dernier vit retranché dans une maison isolée. Et c’est en lui livrant un panier de victuailles que la jeune Constance fera une rencontre ensorcelante qui liera son destin à celui que l’on surnomme « Le Puritain ». Ensemble, ils devront lutter autant contre les forces du mal que contre une société superstitieuse qui mène au bûcher des innocentes accusées de sorcellerie.


Bon, maintenant, pour ces chroniques BD, je fais court. Je suis las de passer du temps à juste te prévenir, lecteur, du caractère clairement optionnel de tel ou tel album.

Dernier album (pour le moment) de El Torres. Encore une légère déception ici, car si l’histoire (adaptée du Solomon Kane de Robert E. Howard) n’est pas inintéressante, le dessin n’est pas plaisant et la colorisation non plus.


On peut se laisser aller quand même à lire cet album qui montre plutôt bien la folie religieuse de la chasse aux sorcières et celle, impérialiste, de l’expansion des pionniers blancs en Amérique au détriment des peuples premiers.

Mais qu’on y entre en connaissance de cause : le dessin n’est ni très beau ni très spectaculaire, ni très aidant lorsqu’il s’agit de savoir ce que pensent, ressentent ou vont faire les personnages.

C’est donc un album dispensable – sauf peut-être pour les complétistes de Howard ou de El Torres.


Le Puritain, El Torres, Infante, Martinez

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