Gotham Central t3 - Brubaker - Rucka et al.

Juste un mot pour dire que vient de sortir le tome 3 de la série Gotham Central chez Urban Nomad. Je ne reviens pas sur les caractéristiques et qualités de la série. On les trouvera dans  ma chronique des deux premiers volumes . Elles sont  toujours aussi présentes dans ce troisième et avant-dernier tome. Je viens juste t’allécher, lecteur, avec le sommaire de cet opus. On commence avec Corrigan , une histoire assez courte dans laquelle l’inspectrice Montoya se salit les mains pour impliquer un agent ripou de l’identité judiciaire qui a mis en difficulté son équipier, Crispus Allen, en soustrayant une preuve capitale après une fusillade. Côté famille en revanche, depuis son outing, rien ne s’est arrangé. Quand on a des parents latinos très religieux, ça ne passe pas. Suit Extinction des feux , dans lequel la police de Gotham, représentée ici par le commissaire Akins, rompt définitivement et de manière très visuelle le lien ténu qui la liait à Batman. Une décision qui ne fait ...

Ray Nayler in Bifrost 118 - Obstination déraisonnable


Dans le Bifrost 118 il y a les rubriques habituelles. Critiques des nouveautés, scientifiction and so on.

Il y a aussi un édito d'Olivier Girard qui rend un hommage appuyé et émouvant à Yal Ayerdhal, un grand de la SF française qui nous a quitté il y a dix ans et dont je me souviens de le gentillesse et de la capacité d'attention à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, appartenait à ce milieu qui était le sien et qui est le nôtre.

Dans le Bifrost 118, il y a donc un gros dossier sur Yal Ayerdhal (qu'on appelait entre nous simplement Yal). Un dossier sur l'homme actif et en colère qu'il était, de ses combats pour le droit des auteurs à son militantisme intelligent (il y en a).


Dans le Bifrost 118 il y a aussi une plaisante nouvelle de Ray Nayler, Aussi longtemps qu'il faudra. Il y raconte une apocalypse si lente, si longue, si fortement combattue par des équipes de gars qui reconstruisent (kind of) après chaque catastrophe en parlant de résilience qu'on a l'impression, vu d'ici, que l'humanité, ne voulant pas se résoudre à l'inéluctable, pratique sur son monde ce que le Code de la Santé Publique qualifie d'obstination déraisonnable.
Note : ce texte contient des passages qui évoquent tellement le monologue de Roy Batty sur l'Epaule d'Orion qu'on est amusé de remarquer que c'est l'Epaule dOrion qui l'a traduit (inside joke).


On se parle bientôt du reste.
Et on se joint à l'oraison ovine du numéro ;)
Stay tuned !

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