La Cité des Lames - Robert Jackson Bennett

Sortie du tome 2 de la trilogie des Cités de Robert Jackson Bennett. Après le très plaisant Cité des Marches , voici qu’arrive La Cité des Lames . Tu sais, lecteur, que je n’aime guère chroniquer des tomes n car la description du monde a déjà été faite par mes soins dans la chronique du premier volume. Je vais donc faire ici une sorte d’inventaire de ce qui est proche et de ce qui diffère, en pointant le fait que, de même que le  premier volume pouvait se lire seul, celui-ci le peut aussi, les événements du premier formant un background qui est correctement expliqué dans le deuxième, y compris pour d’éventuels lecteurs qui auraient commencé par celui-ci. J’espère que c’est assez clair;) Voilà, lecteur, tu sais tout, suis le guide ! La Cité des Lames se passe quelques années après les événements narrés dans son prédécesseur. Le pouvoir à Saypur a pris un virage à l'opposé de la politique colonialiste revancharde qui était la sienne depuis le Cillement qui a mis fin au Divin. Shara,

Le Caravage par Manara c'est bô


Je n'écris pas de biographie, même romancées, sinon je serais biographe et pas blogueur. Juste quelques mots donc pour signaler la bio romancée de Le Caravage par Manara. Pour le reste, il y a Wikipédia.

Superbe album. Personnage, vêtements, bâtiments, paysages, tout est époustouflant dans cet opus qui part de tout ce qu'on sait sur la vie de Le Caravage (son art, ses excès, ses protecteurs, son long exil, sa fin pitoyable qui, racontée par Manara, fait un peu penser à celle de Pasolini comme d'ailleurs son art, qui met en scène pauvres et marginaux, peut le faire aussi) pour présenter la vie et l'oeuvre, larger than life l'une comme l'autre, d'un maitre du XVIè siècle.
Par delà l'esthétique, narrativement, le rythme aussi et la progression dramatique (bien aidée par la vie tumultueuse du peintre) sont captivants.

Manara raconte toute une vie, imagine ce qui manque, reproduit quantité des oeuvres du maitre italien. Le résultat est magnifique, encore plus sans doute dans cette devenue rare version NB, mais je sais, au vu des couvertures présentées en fin de volume, que la version couleur n'est pas mal non plus.
Enjoy !

Commentaires

Roffi a dit…
C’est noté. À offrir ou se l’offrir(peut-être pas à une paroisse..ahah)
Curieux de voir comment l’auteur analyse ce peintre que j’avais trouvé très ancré dans l’humanité.
Gromovar a dit…
D'une manière très intéressante.