Les Nominés du Prix Planète-SF 2025

Le scrutin pour désigner la short list du Prix Planète SF 2025 est maintenant clos. Les forumeuses et forumeurs ont voté et choisi : Requiem pour les fantômes de Katherine Arden traduit par Jacques Collin (Denoël Lunes d’Encre) Les membres du jury ont voté et choisi : La Cité des lames de Robert Jackson Bennett traduit par Laurent Philibert-Caillat (Albin Michel Imaginaire) Une Valse pour les grotesques de Guillaume Chamanadjian (Aux Forges de Vulcain) Les Champs de la Lune de Catherine Dufour (Robert Laffont Ailleurs & Demain) Autrement dit, A B C D. L’univers est bien organisé. Le jury dispose maintenant de tout l’été pour faire les rattrapages de lecture nécessaires avant une délibération à la rentrée pour décider lequel de ces quatre romans deviendra le Prix Planète-SF 2025.

Naomi Kritzer - The Year Without Sunshine : Hugo Best Novelette 2024


BREVE D'ETE

En plus du très bienveillant Better Living Through Algorithms, Naomu Kritzer a aussi gagné le Hugo 2024 de la meilleure novelette avec The Year Without Sunshine, lisible dans Uncanny Magazine.

BLTA était troublant avant de se conclure sur des moments de belle et bonne bienveillance.
Ici no stress, le point est bienveillant d'entrée et tout du long, avec cette histoire de communauté de voisinage qui s'organise pour survivre par l'entraide et le don à une soft apocalypse qui combine feu de forêts, pandémie, coupures de courants, chutes des réseaux télécoms, pénurie de nourriture et surtout de médicaments.
Contrairement au texte précédent, pas d'inquiétude ici. Dès le début des troubles on se retrousse les manches, on échange, on donne, on fait au mieux avec les aptitudes de chacun. Après le Earth Abides de George Stewart, c'est ici le Community Abides de Naomi Kritzer dans une version soft et happy end du One Second After de William Forschten.

Prix public, les Hugo en disent long sur les votants. De bien belles personnes assurément dont on espère pour elles que l'univers ne viendra jamais frapper à leur porte, ni à celle de Naomi Kritzer.
Moi, je stoppe là avant de ressentir les premiers signes de l'hyperglycémie.

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