L'Oiseau qui boit des larmes - Lee Young-Do

L’Oiseau qui boit des larmes (tome 1, Le Cœur des Nagas) est un roman de Lee Young-Do, premier tome d’une tétralogie de fantasy. Son auteur serait « Le Tolkien coréen » si l’on en croit le sticker apposé sur la couverture. Diable ! Qu’en est-il ? Le monde imaginé par Lee Young-Do est divisé en deux par une Ligne imaginaire. Au sud de celle-ci vivent les Nagas. Ils s’y sont installés non sans violence dans un lointain passé. Au nord on trouve les autres « humains », qu’ils soient Standards, Rekkons, ou Tokkebis. Les Nagas sont petits. Ils ont le corps couvert d’écailles. Ils entendent mal, ce qui fait qu’ils parlent beaucoup moins qu’ils ne nilhent (une forme de communication par la pensée) . Ils voient en revanche très bien, notamment les différences de température. Ils vivent dans une société matriarcale, sous la domination de matrones qui traitent les mâles comme un cheptel reproducteur – à l’exception des Protecteurs qui ont épousé la déesse et la servent dans un...

Naomi Kritzer - Better Living Through Algorithms : Hugo Best Short Story 2024


BREVE D'ETE

Quand apparait sur le marché une nouvelle app dont la finalité est d'aider les gens dans leur vie quotidienne se posent trois questions :
les gens l'utiliseront-ils ? 
les rendra-t-elle plus heureux ?
et qu'est ce qui se cache derrière ?

Better Living Through Algorithms est une nouvelle de Naomi Kritzer, nominée Nebula 2023 et qui vient d'obtenir le Hugo 2024 de la meilleure nouvelle. Elle est lisible sur le site de Clarkesworld.
C'est un petit texte pétillant et plutôt futé qui choisit hélas à la fin la voie de la bienveillance plutôt que celle de l'inquiétude. Dommage, d'autant que, lorsque Kritzer raconte la dérive inévitable d'une bonne idée, on y voit comme une métaphore du développement de l'Internet et on se prend alors à espérer une fin dramatique.
Foin de grumpitude, qu'importe la fin pourvu qu'on ait le reste, ce petit texte se lit plutôt bien et il y a du progrès depuis le consternant Cat Pictures Please.

Commentaires