The End of the World as we Know it - Anthologie The Stand

Il y a des années j’ai lu et apprécié The Stand – même si j’ai un peu allégé ce très (trop) long roman. J’ai ensuite lu l’adaptation BD , ce qui prouve que mon appréciation n’était pas fake. Voilà que sort une anthologie coécrite par certains des bons auteurs du moment. Elle revisite l’univers de The Stand , y retourne, nous en dit plus sur des choses que King n’avait pas trouvé le temps de raconter, nous offre le plaisir coupable de retourner arpenter une terre ravagée. Edité par Christopher Golden et Brian Keene, doté d’une introduction de Stephen King, d’une préface de Christopher Golden et d’une postface de Brian Keene, The End of the World as we Know it rassemble des textes de Wayne Brady et Maurice Broaddus, Poppy Z. Brite, Somer Canon, C. Robert Cargill, Nat Cassidy, V. Castro, Richard Chizmar, S. A. Cosby, Tananarive Due et Steven Barnes, Meg Gardiner, Gabino Iglesias, Jonathan Janz, Alma Katsu, Caroline Kepnes, Michael Koryta, Sarah Langan, Joe R. Lansdale, Tim Lebbon, Josh...

James Tiptree Jr. se sauve in Bifrost 115


Dans le Bifrost 115, sous une couverture qui fleure bon l'Age d'or, on trouve les rubriques habituelles : édito d'Olivier Girard, critiques des sorties récentes, scientifiction (sur les Anti-Terre, par le duo Chemla Lehoucq, qui parlent même de Gor ce qui prouve, en nos temps éveillés, une liberté d'esprit méritoire).

On y trouve aussi un imposant dossier James Tiptree Jr. coordonné avec énergie et entrain par l'encyclopédique Jean-Daniel Brèque. Et, comme toujours, quatre nouvelles.


De James Tiptree Jr, Ces femmes que les hommes ne voient pas (titrée Vol 727 pour ailleurs lors de sa première publication en français), est une novelette impressionnante dans laquelle Tiptree donne sa réponse argumentée au dilemme Exit, Voice, Loyalty.

Finaliste Locus, elle alla aussi en finale du Nebula avant que Tiptree elle-même ne la retire de la liste.

Elle reçut une critique très positive de Robert Silverberg (à l'époque personne, pas même lui, ne savait que James Tiptree Jr. était une femme). Il y comparait Tiptree favorablement à Ernest Hemingway et y affirmait : "Ces femmes que les hommes ne voient pas est une histoire profondément féministe racontée d'une manière entièrement masculine, et elle mérite une attention particulière de la part de ceux qui sont en première ligne dans les guerres de la libération sexuelle, hommes comme femmes."

Enjoy !

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