Deryn Du - Guillaume Sorel

D’abord, c’est un cadavre de baleine qui empuantit la plage, non loin d’un petit port de pêcheurs du Pays de Galles. Parmi les témoins ébahis, à côté des humains, il y a des mouettes mais aussi des corbeaux. Un poète en villégiature traîne aussi parmi les badauds. Tout ceci, Poe l’aurait apprécié. Puis il y a un meurtre, étrange. Une petite fille et une poupée cassée, qui ne semblent pas être étrangères aux mystères en cours. Puis d’autres meurtres, de plus en plus étranges. Et toujours le poète. Qui comprend, ou sent, ou vibre à l’unisson. Le village de pêcheurs, la nuit, l’ombre, la peur qui rôde. On pense au Geôlier de Florian Quittard. La lande, les fées, un autre monde derrière le monde, on pense à Arthur Machen - le poète le lit. On pense aussi au décadentiste Maurice Rollinat , dont la petite fille (fantôme ?) cite des passages. Le poète sert de passeur entre les mondes, entre la nuit et le jour. Il peut comprendre, il est un passeur de fées, la petite fille l’affirme, in...

Willie le zinzin, Stephen King dans Bifrost 104


Dans le Bifrost 104, en plus de la critique de toutes les nouveautés SFFF et des rubriques habituelles, on trouve une nouvelle de Stephen King en exclusivité mondiale (excusez du peu). Elle s'intitule "Willie le zinzin" et parle de pandémie Covic, mais pas que. Oh non, pas que.

King, en vieux maitre de l'horreur, y prouve qu'avec très peu de pages on peut écrire un texte aussi troublant que surprenant, un texte qui illustre l'adage selon lequel Il n'y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

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