Harmattan Season - Tochi Onyebuchi

Afrique, lieu indéterminé (ayant connu la colonisation française) , date indéterminée (sans doute vers le début du XXe siècle) . L'harmattan est un vent (de sable) qui souffle principalement à certaines saisons. Les saisons d'harmattan, propices aux tempêtes de sable, sont (le jour) très chaudes et sèches, provoquant troubles physiques et psychiques chez ceux qui le ressentent. Dans Harmattan Season , un personnage compare la présence française à un harmattan qui ne connaitrait pas de fin. Boubacar est un enquêteur privé. Il gagne d'habitude sa vie en retrouvant ceux qui ont disparu, par choix ou contre leur gré. Il le fait en naviguant entre les deux communautés du pays où il vit : les dugu (qui sont les autochtones) et les diéman (les blancs) . Mais depuis plusieurs mois les affaires vont mal, les dettes s'accumulent, et il est vraiment dans la dèche. Voilà qu'un soir une jeune femme visiblement blessée frappe frénétiquement à sa porte et entre dans son bureau...

Trois saisons en enfer - Mohammad Rabie


"Trois saisons en enfer" est un roman dystopique post-Tahrir de Mohammad Rabie, publié chez Actes Sud Sindbad.

Sa couverture le résume. Il dit le désespoir de l'Egypte et de son peuple. Hélas, de façon si répétitive et névrotique que c'en devient insupportable d'ennui.

Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 102, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…).

Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout :

2015. Au Caire, la rive orientale du Nil est occupée par les forces armées d’une improbable république des Chevaliers de Malte, tandis que la résistance s’organise dans Le Caire-Ouest sous l’égide d’officiers de police désireux de venger leur humiliation de 2011. Le colonel Ahmed Otared, posté en sniper au sommet de la tour du Caire, vise les chefs de l’armée ennemie. Envoyé en mission d’infiltration en zone occupée, il découvre la situation proprement infernale du centre-ville, où les habitants volent, violent, se prostituent, se droguent, s’entretuent et se suicident en masse. Ses chefs sont convaincus que les Égyptiens sont responsables de leur malheur et que davantage de sang doit couler pour les sortir de leur ignoble passivité…
Trois saisons en enfer est la dystopie la plus violente et la plus désespérée de tous les romans inspirés par l’échec du “Printemps arabe”. Elle nous dit que l’enfer est sur terre et non dans l’au-delà. Plongé dès les premières pages dans un cauchemar où les scènes de tueries et de violences sexuelles s’enchaînent sans répit, le lecteur reste fasciné par l’âpreté de la narration, l’imagination à la fois torturée et débridée de l’auteur, et la poésie qui naît inopinément de toute cette effrayante noirceur.
 
Voila. Rien de plus. Sinon voici ce qui m'attend :



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