La Cité des marches - Robert Jackson Bennett

Bulikov, la capitale du Continent. Autrefois une ville grande et puissante, le centre du monde. Aujourd’hui une ville conquise, en partie détruite. Rome après Alaric. Kind of. Dans le monde de La Cité des marches , dernier roman traduit en français de Robert Jackson Bennett et premier volume de le trilogie des Cités divines , il y a le Continent et le reste – ce centre-périphérie théorisé au XIV siècle par le grand historien arabe Ibn Khaldoun . Et, comme dans l’analyse de ce dernier, la périphérie a fini par conquérir le centre, en l’occurrence le Continent ; rien d’étonnant, ce n’est qu’à la périphérie que résident la force et la détermination nécessaires à la guerre. Concrètement, c’est une révolte conduite avec succès il y a plusieurs décennies par le Kaj qui a abattu l’empire continental et ses dieux. La chute des uns entrainant celle de l'autre. Car tu dois le savoir, lecteur, le pouvoir sans égal du Continent était le fruit des « miracles » de ses six dieux, incarnés dans le

Ghost Rider Intégrale 1972-1974 (un mot nostalgique)


Les plus âgés des lecteurs et les rats de bouquinistes se souviennent sans doute de la collection Comics Pocket et de la revue Etranges Aventures. On y trouvait, un peu en vrac, des séries Marvel et DC souvent inédites en France, telles que Docteur Strange, Giant-man ou Ka-Zar. On y croisait aussi régulièrement le Ghost Rider dans ses premières apparitions hexagonales.

Bien des années, des reboots, et des rééditions plus tard, Panini commence ces jours-ci la publication d'une "Intégrale Ghost Rider".


Le tome 1 de l'Intégrale contient les années 72 à 74, soit les épisodes originaux publiés dans Marvel Spotlight 5 à 12 ainsi que les numéros 1 à 5 de la série Ghost Rider (quand l'anti-héros obtint son propre comic), pour finir sur le Marvel Team-Up 15 dans lequel le Rider combat aux côtés de Spiderman.

Dans ces pages on retrouve Johnny Blaze, cascadeur à moto orphelin dont les parents ont été tués accidentellement durant un spectacle. Des années plus tard, torturé par la perte de celle qui remplaça sa mère, dévoré d'amour pour Roxanne Simpson son amie d'enfance, Johnny apprend que son père adoptif, Crash Simpson, se meurt d'un cancer alors que la célébrité lui tend enfin les bras.

Il prend alors ce qui est toujours la mauvaise décision, passer un pacte avec Satan pour sauver Crash de son cancer. Facétieux et salopard, le Diable tient parole et sauve Crash de sa maladie avant de le laisser mourir dans un accident. Puis, cerise sur le gâteau, le menteur vient réclamer son dû, l'âme de Johnny.

A l'ultime instant, blessé par la "pureté" et l'amour de Roxanne, le Diable doit temporairement battre en retraite et se passer de l'âme de Johnny Blaze. Repoussé, il laisse néanmoins derrière lui à Blaze une malédiction et un pouvoir : se transformer en Ghost Rider chaque nuit, inspirer la peur et réaliser des prodiges. Mais ce n'est que partie remise, Satan ne cesse jamais de revenir à la charge et de tenter de s'emparer d'une âme qu'il considère comme son dû.


Dans ces pages fondatrices, au fur et à mesure du développement des pouvoirs et de la personnalité de Blaze, on retrouvera quelques personnages emblématiques tels que la Sorcière ou Daimon Hellstrom.

Honnêtement, fond comme forme sont un peu couillons. C'est très romantique cheap, un peu macho, encore balbutiant en terme d'intrigue. De plus, la version Panini est clairement trop criarde (c'est clairement bien plus beau en NB).

Mais c'est un vieux et bon souvenir. Ne boudons pas notre plaisir. Je n'ai pas boudé le mien.


Ghost Rider Intégrale 1, Friedrich, Ploog, Sutton

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