Métal Hurlant 9 - Utopie Dystopie

Le Métal Hurlant nouveau est arrivé. Numéro 9 de la renaissance et premier de l’ère Lloyd Chery : « Utopies, dystopies, le futur ? C’était mieux après ». Sous ce titre (dont le placement du point d’interrogation interroge) se trouve le numéro de la revue consacré à ces questions de topoï désirables ou terrifiants dont la science-fiction serait naturellement (ou pas) porteuse ; des lieux rêvés puis offerts par de belles personnes ou décrits d’une main tremblante par des inquiets qui cauchemardent. Sur ces thèmes on trouvera à l’intérieur une interview volontariste de Kim Stanley Robinson (le ministre du futur) et une, lui faisant contrepoint, de Romain Lucazeau qui remet la littérature à sa place. Coline Serreau est présente aussi pour parler de son film La Belle verte , et Phil Tippet du sien, Mad God . Quelques pages sont consacrées au mouvement hopepunk (une antinomie sauf à parler comme un religieux exalté louant le caractère révolutionnaire de l’espoir) . D’autres portent un m

Les Montagnes Hallucinées : Baranger illustre Lovecraft


"Les montagnes hallucinées" est l'un des textes les plus importants de Lovecraft, l'une des clefs de voute de la théogonie lovecratienne.

Je ne chroniquerai pas ici un texte très connu et déjà analysé avec grand talent par d'autres. Je te renvoie juste, lecteur, à cette fiche si tu veux quelques informations.

François Baranger, déjà à l'origine d'une magistrale adaptation illustrée de L'appel de Cthulhu, s'y attaque ici et crée une oeuvre qui sublime le texte de Lovecraft, inspirant à son lecteur cette awe qu'il ressentait déjà sous une autre forme à la lecture du texte.

Les deux tomes sont maintenant disponibles. Ils n'attendent que toi.
Si j'avais eu la chance d'avoir de tels ouvrages enfant je serais devenu bien plus fou bien plus vite, tant l'interprétation de Baranger, loin de brider le travail de l'imagination, place sous les yeux du spectateur le gigantisme effroyable d'une réalité qui ressurgit du fond des âges, et l'installe, seul, face à son insignifiante petitesse.
Tekeli-li !

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