L'Ogre Acte 1 - Dufaux - Landa

D’abord, il y a un roi, peu cohérent, fils d’un roi fou qui se cachait dans les meubles, entre autres folies. Il y a ce roi, faible, trahi par sa propre mère et entouré de courtisans dont tous ne servent pas ses intérêts. Il y a deux familles puissantes qui s’affrontent pour des lambeaux d’un royaume en capilotade, sans oublier un roi d’Angleterre qui s’en veut le souverain ni un petit-fils qui pourrait être le monarque légitime de deux royaumes. Il y a aussi un capitaine, mandaté par le roi puis berné par icelui, qui traque un ogre, un tueur en série qui profite du brouillard de la guerre pour commettre ses méfaits à l’abri des regards. Des compagnies de mercenaires rapaces et écorcheurs rôdent dans les campagnes. Un « Prince noir » les traque. On se tue, on s’étripe, on s’entrégorge. C’est la Guerre de Cent Ans, après Azincourt et avant Chinon. Dans un royaume qu’une jeune fille, inspirée par ses rêves, veut donner à Charles VII au prix de maints sacrifices, chevauchées et batailles....

Quand je serai grand je serai mort - Nicolas Liau

"Quand je serai grand, je serai mort" est un recueil de nouvelles revu et corrigé de Nicolas Liau, publié chez Flatland.

Recueil de contes fantastiques romantiques, l'ouvrage, trop chargé, n'est presque jamais vraiment satisfaisant et laisse beaucoup sur sa faim. Dommage.

Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 101, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…).

Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout :

Quatorze rêveries émaillent, dans ce premier recueil de contes de Nicolas Liau, les déambulations d’un promeneur. D’un noir de tombeau, elles diffusent pourtant une lumière singulière : celle que fait naître la magie du verbe dans l’esprit qui s’abandonne aux imaginations.
Laissez-vous embarquer par cette prose somptueuse, vous ne pourrez le regretter. Des délices et des supplices de l’enfance, des répulsives séductions de la mort, vous goûterez les charmes discutables mais troublants. Toujours, l’humanité qui sourd de ces personnages entraînés par le destin au-delà du garde-fou des apparences vous touchera.
Tels cette fillette distrayant de ses chansons le cadavre d’un pendu, ce trépassé incapable de laisser derrière lui ses biens terrestres, ou ces deux gaillards qui jouent aux osselets les charmes d’une pucelle défunte dans un cimetière. Ici, un reclus laisse une jeune flâneuse choir dans un puits. Là, une souillonne dispute à une morte son linceul princier, avec lequel elle veut langer son morveux. Plus loin, encore, une mourante joue de la viole dans un couvent en ruines. Les tours et les détours sont innombrables pour embrasser fougueusement la Camarde ou faire la nique à la Faucheuse. Même s’il faut subir le harcèlement de celle que l’on n’eut pas le courage de suivre dans le trépas, souffler des cercueils de verre pour chérubins réduits en cendres, ou rêver de suivre en plein ciel de libres araignées filantes.
On voit trop vite arriver la dernière station de ce funèbre pèlerinage. Il faut alors se résoudre à laisser le promeneur poursuivre seul son chemin.

Voila. Rien de plus. Sinon voici ce qui m'attend :


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