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Gromovar
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Best of British SF 2018, une nouvelle après l'autre. Recensions courtes.
Talking to Ghosts at the Edge of the World, de Lavie Tidhar, est une jolie nouvelle SF cyber-centrée autour de la question des rites funéraires.
Située sur Titan, à l’occasion d'un deuil, elle met en scène une spécialiste qui recueille la partie cybernétique de l'esprit humain après la mort du corps biologique (Richard Morgan appellerait cette partie La Pile).
Sensible et joliment écrite, elle vaut par son world-building - forcément juste esquissé ici. Tidhar invente un monde humain, entre Jupiter, Saturne, et leurs satellites, sans oublier les plus lointaines planètes intérieures, dans lequel la mise en valeur de planètes aux environnements hostiles et les guerres perpétuelles pour des causes et des noms qui sombrent lentement dans l'oubli évoquent fortement notre Moyen Orient sans jamais le citer ni le pasticher.
Un monde dans lequel on aimerait qu'un roman prenne place. Mais c'est sans doute déjà le cas ; le monde de la nouvelle étant "relié" par une sorte d'Internet systemwide appelé The Conversation, comme dans le roman - toujours à lire - Central Station.
Talking to Ghosts at the Edge of the World, de Lavie Tidhar, est une jolie nouvelle SF cyber-centrée autour de la question des rites funéraires.
Située sur Titan, à l’occasion d'un deuil, elle met en scène une spécialiste qui recueille la partie cybernétique de l'esprit humain après la mort du corps biologique (Richard Morgan appellerait cette partie La Pile).
Sensible et joliment écrite, elle vaut par son world-building - forcément juste esquissé ici. Tidhar invente un monde humain, entre Jupiter, Saturne, et leurs satellites, sans oublier les plus lointaines planètes intérieures, dans lequel la mise en valeur de planètes aux environnements hostiles et les guerres perpétuelles pour des causes et des noms qui sombrent lentement dans l'oubli évoquent fortement notre Moyen Orient sans jamais le citer ni le pasticher.
Un monde dans lequel on aimerait qu'un roman prenne place. Mais c'est sans doute déjà le cas ; le monde de la nouvelle étant "relié" par une sorte d'Internet systemwide appelé The Conversation, comme dans le roman - toujours à lire - Central Station.
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