L'orateur - Blengino - Goy - Palma

Quelques mots sur le one-shot L'Orateur , récemment sorti chez Glénat. Rome, IIe siècle. Edilus est médecin, grec d'origine, il a un fils prénommé Alexandros. Et aujourd'hui, en pleines Lupercales , Edilus vient consulter son patient Marcus Cornelius Florens, surnommé L'orateur, le plus grand avocat de Rome. Car Edilus, fort de sa Patria Potestas , souhaite déshériter son fils - ce qui ne pose aucun problème, contrairement à la France où la réserve héréditaire serait protégée pour le rejeton -, et réfléchit aussi à le tuer - ce qui, dans la loi romaine, n'est pas aussi clair que ça a parfois été dit. Voilà pourquoi Edilus a besoin, sur la faisabilité de la chose, d'un avis d'expert, celui de l'hypocondriaque Marcus. Mais Marcus qui, une fois encore, se voit mourant, envoie balader son interlocuteur. Veuf, en deuil non seulement de sa femme mais  aussi de ses deux fils, l'homme n'a pour compagnons proches que deux esclaves, le jeune Antoninus et

Quatorze crocs - Martin Solares


"Quatorze crocs" est un court roman policier fantastique de Martin Solares.
Quand un policier de la Brigade Nocturne enquête sur l'assassinat d'un homme retrouvé en pleine rue percé de quatorze trous à la gorge, il entraîne le lecteur à sa suite dans un Paris singulier, aussi plein de créatures non mortes que d'artistes contemporains en goguette.
Ouaip, j'aurais aimé une fin moins abrupte (qui aurait ressemblé à une fin) et un traitement moins Jeunesse.

Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 99, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…).
Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout :

Nous sommes à Paris, en 1927. Dans une sombre ruelle près de Montparnasse, on découvre le cadavre d’un homme probablement assassiné. Les circonstances sont troubles, et les causes de la mort le sont tout autant. Il n’y a qu’à voir l’aspect du corps : sa peau a une couleur inhabituelle… et quelles sont les marques curieuses qu’il a sur le cou ? Quatorze points, comme autant de morsures…
Un jeune policier est chargé de l’enquête. Son nom ? Pierre Lenoir. Il appartient à une division spéciale de la police parisienne : la Brigade Nocturne, spécialisée dans les crimes impossibles à résoudre, et dont les méthodes n’ont rien de conventionnelles. Grâce à un réseau d’informateurs et une femme mystérieuse qui s’intéresse d’un peu trop près à cet assassinat, le voilà parti à l’aventure : pour faire la lumière sur cette affaire, il croisera des migrants illégaux d’une nature tout à fait étonnante, devra s’intéresser à la magie et à l’hypnose, et surtout, il aura à frayer avec les dadaïstes et les surréalistes, ces jeunes artistes énervés qui agitent le Paris de l’époque. Nulle doute que cette histoire remettra en cause tout ce que Pierre Lenoir croyait savoir de la vie – et de la mort.
Avec Quatorze crocs, Martín Solares crée une nouvelle forme : le roman historico-fantastico-policier. Il se joue de tous les codes littéraires et le lecteur joue avec lui : tour à tour drôle, étrange et feuilletonnesque, bourré de références et d’allusions délicieusement anachroniques, Quatorze crocs nous offre un extraordinaire plaisir de lecture qui comblera les aficionados du genre.

Voila. Rien de plus. Sinon voici ce qui m'attend :


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