Cullen Bunn - Bones of our stars, Blood of our world

Scénariste de comics et romancier, ce n'est apparemment pas le même set de compétences. C'est la conclusion qu'on doit tirer de la lecture de Bones of our stars, Blood of our world , le premier roman du scénariste Cullen Bunn . Là où un comic peut se permettre d'être frénétique, ici trop de personnages se succèdent trop vite dans une histoire convenue qui ne parvient même pas à être gore alors que c'est cette direction qu'elle vise. Ajoutons-y, pour faire bonne mesure, une écriture sans éclat, une enfilade de narrations à la troisième personne qui empêche tout investissement émotionnel, et l'éternelle petite ville insulaire en décrépitude dans laquelle on s'emmerde grave. Nihil novi sub sole , ça a été déjà fait, et beaucoup mieux. Passe ton chemin, lecteur !

Sisters of the Vast Black - Lina Rather


Bon, aucune chance que je passe deux heures ou plus à écrire la chronique d'une novella qui m'a pris deux heures à lire.

Globalement, "Sisters of the Vast Black" de Lina Rather n'est fameux à aucun niveau. Narration, worldbuilding, personnages, écriture, rien ne dépasse le niveau d'une fanfic écrite par un collégien doué.

Pourquoi même en parler alors ? Juste pour te mettre en garde, lecteur, contre un texte noté 4,2/5 Goodreads, et plutôt bien ailleurs aussi (mais avec beaucoup moins de votes).
Je voudrais les connaitre, les lecteurs Goodreads, pour qu'ils m'expliquent (ceci n'est pas une affirmation rhétorique). Peut-être une cohorte de catholique pratiquants époustouflés par les tribulations bien modestes d'un groupe de nonnes de l'espace. Quant au blurb, il est comique de licence publicitaire.
Mais bon, je vis aussi dans ce monde où Mask Singer réalise la première audience TV pour trois semaines consécutives. Donc tout se tient.

Sisters of the Vast Black, Lina Rather
Rather not read !

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