JLA : Crise d'identité - Meltzer - Morales

Tu sais sans doute, lecteur, que si j'ai lu les comics Marvel passionnément pendant des années, j'ai toujours été beaucoup plus circonspects sur les productions DC. Question de goût. Ce qui ne m'empêche pas d'y jeter de temps en temps un œil (et un gros si on pense à la saga Sandman). Nouvelle preuve ici avec la lecture de Justice League : Crise d'identité . Sue Dibny, la femme de Ralph Dibny – le super-héros plus connu sous le nom d' Extensiman – a été assassinée. Pas le super-héros le plus puissant de la team, Extensiman est réserviste de la JLA. Il est aussi l'un des premiers supes DC a avoir révélé son identité secrète. Ralph et Sue forment un petit couple simple et plaisant, aimés de tous tant à la JLA que dans leur entourage normal. Pas des monstres du calibre de Superman ou Batman, pas des stars telles que Flash ou Green Lantern. Ils sont simplement un super-héros de deuxième division et sa femme, unis à la vie à la mort et fidèles à leurs amis de l

La société des vieilles têtes à longs chapeaux - Foveau - Langlumé


Michronique (parce que j'ai encore une itw à retranscrire et qu'en plus j'ai la crève) :

"La société des vieilles têtes à longs chapeaux" est un petit bouquin bien sympathique écrit par Georges 'Festival de l'Imaginaire du Pays d'Aix' Foveau et illustré par Thibaud Langlumé.

Traité d'histoire secrète ésotérique mêlant réalité historique et fiction, invoquant autant Lovecraft que David Lynch sans oublier Cagliostro, "La société des vieilles têtes à longs chapeaux" raconte l'emprise, sur des siècles de durée, d'une société secrète bien inquiétante dont les tentacules se déploient dans le monde entier et dont la tête semble se trouver dans la région de Lambesc (cette ville qui fut, en 1909, l'épicentre du dernier séisme tueur de France).

Les carnets de notes, témoignages, et biographies, qu'on y trouve dessinent un tableau pointilliste qui offre bien peu de certitudes mais posent de nombreuses et angoissantes questions. Le tout est illustré de photos (authentiques ça va sans dire), de dessins, de portraits, d'affiches, d'extraits de BD ou de storyboard. Il y a même un bestiaire, sans oublier quelques pages d'un journal secret d'Oscar Wilde, entre autres éléments.

Une chose est sûre, on est ici avec du beau monde, et le plaisir de l’œil est intense, du genre de celui qu'on peut ressentir en lisant les livres ou en visitant les délicieuses expositions de Camille Renversade (pour les amateurs).

On peut lire (parcourir) pour le plaisir d'un voyage dans un monde parallèle ou s'inspirer de tout ou partie pour créer un (des) scénario(s) de jeu de rôle. Dans les deux cas, le voyage sera dépaysant.

La société des vieilles têtes à longs chapeaux, Foveau, Langlumé

Commentaires