Mariana Enriquez - Un lieu ensoleillé pour personnes sombres

Des voix magnétiques, pour la plupart féminines, nous racontent le mal qui rôde partout et les monstres qui surgissent au beau milieu de l’ordinaire. L’une semble tant bien que mal tenir à distance les esprits errant dans son quartier bordé de bidonvilles. L’autre voit son visage s’effacer inexorablement, comme celui de sa mère avant elle. Certaines, qu’on a assassinées, reviennent hanter les lieux et les personnes qui les ont torturées. D’autres, maudites, se métamorphosent en oiseaux. Les légendes urbaines côtoient le folklore local et la superstition dans ces douze nouvelles bouleversantes et brillamment composées, qui, de cauchemars en apparitions, nous surprennent par leur lyrisme nostalgique et leur beauté noire, selon un art savant qui permet à Mariana Enriquez de porter, une fois de plus, l’horreur aux plus hauts niveaux littéraires. Un lieu ensoleillé pour personnes sombres , le dernier recueil de nouvelles de Mariana Enriquez, sort en VF aux Editions du Sous-Sol dans une trad...

La société des vieilles têtes à longs chapeaux - Foveau - Langlumé


Michronique (parce que j'ai encore une itw à retranscrire et qu'en plus j'ai la crève) :

"La société des vieilles têtes à longs chapeaux" est un petit bouquin bien sympathique écrit par Georges 'Festival de l'Imaginaire du Pays d'Aix' Foveau et illustré par Thibaud Langlumé.

Traité d'histoire secrète ésotérique mêlant réalité historique et fiction, invoquant autant Lovecraft que David Lynch sans oublier Cagliostro, "La société des vieilles têtes à longs chapeaux" raconte l'emprise, sur des siècles de durée, d'une société secrète bien inquiétante dont les tentacules se déploient dans le monde entier et dont la tête semble se trouver dans la région de Lambesc (cette ville qui fut, en 1909, l'épicentre du dernier séisme tueur de France).

Les carnets de notes, témoignages, et biographies, qu'on y trouve dessinent un tableau pointilliste qui offre bien peu de certitudes mais posent de nombreuses et angoissantes questions. Le tout est illustré de photos (authentiques ça va sans dire), de dessins, de portraits, d'affiches, d'extraits de BD ou de storyboard. Il y a même un bestiaire, sans oublier quelques pages d'un journal secret d'Oscar Wilde, entre autres éléments.

Une chose est sûre, on est ici avec du beau monde, et le plaisir de l’œil est intense, du genre de celui qu'on peut ressentir en lisant les livres ou en visitant les délicieuses expositions de Camille Renversade (pour les amateurs).

On peut lire (parcourir) pour le plaisir d'un voyage dans un monde parallèle ou s'inspirer de tout ou partie pour créer un (des) scénario(s) de jeu de rôle. Dans les deux cas, le voyage sera dépaysant.

La société des vieilles têtes à longs chapeaux, Foveau, Langlumé

Commentaires