Daredevil Redemption - Hine - Gaydos

Redemption, Alabama. Un enfant du coin est retrouvé tué et mutilé. Après une enquête expéditive le shérif et ses hommes mettent la main sur trois suspects qui font des coupables idéals. Deux garçons et une fille du coin, se disant satanistes tous les trois. Dans le contexte explosif de la mort d’un enfant dans une petite communauté l’affaire est pliée, c’est la chaise électrique qui attend les trois jeunes en dépit de leurs protestations d’innocence. Cette affaire désespérée, pourtant, c’est le brillant Matt Murdoch, plus connu sous le nom de Daredevil, qui la prend en charge en défense de l’accusé principal, sur l’insistance d’une mère sure de l’innocence de son fils. En terrain hostile, l’avocat new-yorkais mettra toute son énergie à disculper son client et à découvrir le vrai coupable. Car, dans une ville où le fanatisme religieux règne et où de sombres secrets obscurcissent la vue, seul l'aveugle qu'il est peut espérer y voir clair. Daredevil Redemption est un one-shot réé

Metropolis tome 4 : la machine célibataire


Tome 4 et fin de la série uchronique rétrofuturiste "Metropolis". Un album organisé autour de trois moments forts.

D'abord, le mystère est éclairci. Les explications sur les (lointaines) racines du drame de la Place de la Réconciliation arrivent de manière tout à fait explicite. Et comme on pouvait le supposer, Hitler, manipulateur dans l'ombre, n'est pas étranger à l’histoire.
Certains regretteront peut-être cette récapitulation ; je trouve qu'en conclusion d'un cycle BD étalé sur trois ans, elle n'était pas inutile.

Ensuite, les personnages arrivent aux conclusions inévitables de leurs trajectoires. C'est vrai pour Faune comme pour Lohman ou Loulou. Tous paient cher leur implication dans l'affaire.

Enfin, les auteurs nous introduisent à la vérité du monde. Courant à la machinisation de toutes choses, le monde n'est pas un. Fondé sur une idée de la réalité comme Machine célibataire aussi insensée et inconsciente que la machine à punir de La colonie pénitentiaire ou qu'Azathoth lui-même, "Metropolis" développe un système de mondes parallèles qui n'est pas sans évoquer Christopher Priest. Logique au vu de ce qui précédait, la présentation qui en est faite est un peu pompeuse imho. Difficile de trouver le ton juste pour exprimer ce genre de choses.

Quoi qu'il en soit, c'est encore une fois une belle œuvre d'imagination qu'a livré Lehman ainsi qu'un bel hommage à une SF un peu oubliée. J'avais intitulé ma chronique du tome 1 "Un monde sans croix de bois", elles y apparaissent à la fin de ce tome 4. La boucle est bouclée comme elle devait l'être.

Metropolis t4, Lehman, De Caneva, Martinos

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