Livesuit - James SA Corey

Futur lointain. L'humanité, nos descendants, est éparpillée sur quantité de mondes et de systèmes stellaires reliés entre eux grâce à des vaisseaux spatiaux capables de voyager à travers les branes ! Et cette humanité a été attaquée, elle est en guerre. Contre les Carryx, les aliens génocidaires, esclavagistes et largement incompréhensibles du roman The Mercy of Gods . Depuis longtemps et à travers des abîmes d'espace proprement inaccessibles à l'esprit humain. Livesuit est une novella de James S.A. ' Expanse ' Corey. C'est l'histoire de Kirin, un jeune homme de la planète Kaladon. Il a un logement, des activités, des amis, une copine, une vie en somme. Aux infos, presque en fond sonore, Kirin entend des nouvelles de la guerre qui se passe loin, si loin, (« Another solar system had just been killed ») . Puis il passe à autre chose car sa vie est là, sur Kaladon, avec Mina. On se croirait dans le Déjeuner en paix de Stephan Eicher. Quand son meilleur ami, ...

Metropolis tome 4 : la machine célibataire


Tome 4 et fin de la série uchronique rétrofuturiste "Metropolis". Un album organisé autour de trois moments forts.

D'abord, le mystère est éclairci. Les explications sur les (lointaines) racines du drame de la Place de la Réconciliation arrivent de manière tout à fait explicite. Et comme on pouvait le supposer, Hitler, manipulateur dans l'ombre, n'est pas étranger à l’histoire.
Certains regretteront peut-être cette récapitulation ; je trouve qu'en conclusion d'un cycle BD étalé sur trois ans, elle n'était pas inutile.

Ensuite, les personnages arrivent aux conclusions inévitables de leurs trajectoires. C'est vrai pour Faune comme pour Lohman ou Loulou. Tous paient cher leur implication dans l'affaire.

Enfin, les auteurs nous introduisent à la vérité du monde. Courant à la machinisation de toutes choses, le monde n'est pas un. Fondé sur une idée de la réalité comme Machine célibataire aussi insensée et inconsciente que la machine à punir de La colonie pénitentiaire ou qu'Azathoth lui-même, "Metropolis" développe un système de mondes parallèles qui n'est pas sans évoquer Christopher Priest. Logique au vu de ce qui précédait, la présentation qui en est faite est un peu pompeuse imho. Difficile de trouver le ton juste pour exprimer ce genre de choses.

Quoi qu'il en soit, c'est encore une fois une belle œuvre d'imagination qu'a livré Lehman ainsi qu'un bel hommage à une SF un peu oubliée. J'avais intitulé ma chronique du tome 1 "Un monde sans croix de bois", elles y apparaissent à la fin de ce tome 4. La boucle est bouclée comme elle devait l'être.

Metropolis t4, Lehman, De Caneva, Martinos

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