Batman The Dark Knight Returns - Miller - Varley

Je l’ai déjà écrit ailleurs, je connais peu Batman et ce n’est pas l’un de mes supes préférés. La lecture de Batman et Joker Deadly Duo , en créant une légère excitation batmaniaque m’a néanmoins donné l’envie de lire ce que le consensus désigne comme l’une des meilleurs histoires du caped crusader : Batman, The Dark Knight Returns , de Frank Miller. Let’s go ! 1985. Frank Miller propose à Dick Giordano, alors directeur éditorial de DC Comics, l’ébauche d’une histoire qui rendrait à Batman la violence et le côté sombre qui étaient les siens avant l’invention de la Comics Code Authority . 1986. La série The Dark Knight Returns commence à paraitre, écrite et dessinée par Miller, avec Lynn Varley à la couleur et Klaus Janson à l'encrage. Terre-31 (une réalité alternative, quasi-dystopique, à l’univers DC) . La ville, Gotham, est violente au point de paraître infernale. Bruce Wayne a 55 ans. Cela fait dix ans qu’il a raccroché les gants de Batman, juste après le décès de son sidekic

La montagne sans nom - Robert Sheckley - Retour de Bifrost 80


La maison d’édition indépendante Le passager clandestin est une toute petite maison radicale, engagée et militante contre une certaine forme insatisfaisante du monde. Au milieu des non fictions, on y trouve la collection Dyschroniques qui remet à l’honneur des textes anciens de grands noms de la SF.

Nouvelles ou novellas posant en leur temps les questions environnementales, politiques, sociales, ou économiques, ces 18 textes livrent la perception du monde qu’avaient ces auteurs d’un temps aujourd’hui révolu. Et si certaines questions semblent moins d’actualité, d’autres, en revanche, sont devenues brûlantes et illustrent, hélas, la pertinence des craintes exprimées par les auteurs de SF.

On notera que chaque ouvrage à fait l’objet d’un joli travail d’édition, chaque texte étant suivi d’une biographie/bibliographie de l’auteur, d’un bref historique des parutions VO/VF, d’éléments de contexte, ainsi que de suggestions de lectures ou visionnages connexes. Une bien jolie collection donc.

Commençons par la très courte nouvelle de Robert Sheckley, "La montagne sans nom". On y voit une équipe de « travaux publics » chargée de remodeler une planète pour la rendre confortable à coloniser – sur Terre on dirait « viabiliser une parcelle ». Mais les indigènes, dont il est clair qu’ils devront dégager, posent problème. Et pas seulement les indigènes, hélas pour la multi planétaire exploitante. Petit texte très (trop ?) classique dans la forme, abordant autant la question de la colonisation étrangère que celle, interne aux USA, dont les amérindiens firent les frais, il pose aussi de premières interrogations environnementales, et questionne la certitude occidentale d’une Création donnée par Dieu à l’Homme pour en user à sa guise. Le traitement, du fait de la brièveté et de la prévisibilité du texte, est néanmoins anecdotique. J’arrête ici pour ne pas écrire une chronique plus longue que la nouvelle. Première publication de "La montagne sans nom" aux USA en 1955.

La montagne sans nom, Robert Sheckley

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