Children of Lovecraft - Datlow me déçoit encore

Children of Lovecraft est une anthologie réalisée par Ellen Datlow. Elle contient quatorze nouvelles de longueurs variables, inspirées parait-il par l’œuvre de Lovecraft. Dans sa courte introduction, l’éditrice écrit (ma traduction) : « Je n’ai jamais aimé les pastiches...J’encourage mes contributeurs à créer des histoires en utilisant le meilleur de Lovecraft (la terreur de l’inconnu cosmique, et sa vision) pour explorer de nouveaux thèmes, de nouvelles horreurs » . De ce point de vue elle peut être satisfaite car, globalement, il ne reste que peu de Lovecraft dans ces quatorze textes, au point qu’on se demande ce qui en justifie le titre. On est ici dans de l’horreur existentielle au mieux, voire dans du fantastique  Plus grave, peu de textes surnagent dans ce recueil d’une qualité plus que moyenne, entre textes trop longs, ou trop contournés, ou trop prévisibles, ou les trois ; et ceci en dépit, souvent, d’une belle qualité d’écriture un peu gâchée par une réalisation décevante. En

C'est ainsi que les hommes vivent - Pierre Pelot

"C'est ainsi que les hommes vivent" est le grand œuvre de Pierre Pelot. Il n'est pas SFFF alors que fait-il ici ? D'abord il est d'une immense qualité. Ensuite, le monde qu'il y décrit nous est aussi étranger qu'une lointaine planète ou un monde imaginaire.

"C'est ainsi que les hommes vivent" c'est aussi l'Everest. 1179 pages à grimper. C'est long, c'est dur, mais qu'est ce que c'est bon, pour peu qu'on ne meure pas en route.

Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 81, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…).

Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout (et qu'il exagère un peu les croisements) :

À l'automne 1999, Lazare Grosdemange, journaliste et grand voyageur, revient dans les Vosges sur les lieux de son enfance. Un accident lui fait perdre la mémoire dans des circonstances troublantes qu'il cherche de toutes ses forces à éclaircir. Son enquête le conduit sur une piste liée au passé de la région, une piste que quelques coureurs de trésors semblent déjà connaître.
Au début du XVIIe siècle, dans cette partie des Vosges, Dolat, fils d'une paysanne brûlée pour sorcellerie, découvre la vérité sur sa naissance : il a été recueilli par les religieuses de Remiremont et adopté par une demoiselle de haut lignage. Éloigné de l'abbaye, il se retrouve impliqué avec Apolline, sa « marraine » devenue sa maîtresse, dans les intrigues qui secouent le duché de Lorraine. Le couple s'enfuit vers la Bourgogne voisine, par la montagne où ne vivent que des « forestaux », charbonniers et « myneurs », en marge du monde. La guerre de Trente Ans qui dévaste la Lorraine atteint bientôt ces régions sauvages et sépare les deux amants. Par des voies secrètes et souterraines, la quête de Lazare Grosdemange va croiser au-delà des siècles les aventures de Dolat, « fils du diable ».

Voila. Rien de plus. Sinon voici ce qui m'attend :

Commentaires