In the Belly of the Whale - Michael Flynn

  Futur. Espace, quelque part entre Sol et Tau Ceti. La Baleine est un immense astéroïde évidé (...encore en cours d'évidement...) en route pour Tau Ceti. Dans la Baleine, un vaisseau générationnel lancé dans un voyage de 1000 ans par l'espèce d'empire terrien dont on entend parler dans les pages du livre, vivent 40000 personnes au moment du roman (la population d'une ville moyenne, Montélimar par exemple) . Quand commence In the Belly of the Whale , cela fait déjà 200 ans que la Baleine voyage et la Terre est loin derrière, hors de portée intellectuelle ou physique ; la Baleine est seule, oasis dans l'espace transportant un fragment d'humanité vers un monde qu'on espère accueillant sans aucune certitude. Comme ses vaisseaux sœurs en route vers d'autres étoiles, la Baleine ne peut compter que sur elle-même, c'est à dire sur les qualités de son équipage, pour espérer arriver à bon port, et il faudra plus que du courage pour cela, il faudra aussi de l...

Chew 10 - Blood Puddin' : Got you, bastard !

Chew 10. "Blood Puddin" donc ; comme le titre le laisse entendre, ça va saigner dans cet épisode. Saigner grave !

Après l'équipée désastreuse qui concluait l'épisode 9, Tony Chu est fou de rage. L’hôpital est rempli de ses proches, plus ou moins gravement blessés. Le FDA, décapité, est réorganisé. Tony lui même se retrouve affublé d'un nouveau partenaire qu'on dirait tout droit sorti de Shaft. Il est temps de rendre la monnaie de sa pièce au cibopathe maléfique qui se fait appeler le Collectionneur.

Mais d'abord, retrouver Olive, la fille de Tony, devenue maverick et conséquemment lancée dans la destruction de l'appareil criminel du Collectionneur. La retrouver, l'arrêter, l'empêcher de se faire tuer, et enfin, Olive écartée, neutraliser le Collectionneur de la seule manière possible si on en croit la vision de Toni, la sœur trop tôt partie de Tony. Une vision qui commence par l'incroyable, l'inimaginable, l'inénarrable : Tony mangeant Poyo (si vous ne comprenez rien à tout ce binz c'est que vous avez raté les neuf premiers épisodes, sinon c'est limpide).

Dans cet épisode qui clôt l'un des arcs narratifs, le ton est plus grave que drôle. Les enjeux sont énormes, Tony doit s'y faire pardonner ses nombreuses erreurs relationnelles, et bien des vies sont en balance. Néanmoins le comics conserve son pouvoir comique principal : un contexte délirant qui entoure l'action et les héros. Truffé de petits détails visuels en arrière-plan (le travail de Guillory est stupéfiant), de textes semi-cachés, s'adressant parfois directement au lecteur, n'hésitant devant aucune absurdité avec un tel aplomb qu'elles y gagnent l’apparence de la logique, Chew me fait toujours plus penser à un hybride post grippe aviaire de Monty Python et de Mad. Je lis avec grand plaisir. Ne boudez pas le vôtre.

Chew t10, Blood Puddin', Layman, Guillory

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