Daredevil Redemption - Hine - Gaydos

Redemption, Alabama. Un enfant du coin est retrouvé tué et mutilé. Après une enquête expéditive le shérif et ses hommes mettent la main sur trois suspects qui font des coupables idéals. Deux garçons et une fille du coin, se disant satanistes tous les trois. Dans le contexte explosif de la mort d’un enfant dans une petite communauté l’affaire est pliée, c’est la chaise électrique qui attend les trois jeunes en dépit de leurs protestations d’innocence. Cette affaire désespérée, pourtant, c’est le brillant Matt Murdoch, plus connu sous le nom de Daredevil, qui la prend en charge en défense de l’accusé principal, sur l’insistance d’une mère sure de l’innocence de son fils. En terrain hostile, l’avocat new-yorkais mettra toute son énergie à disculper son client et à découvrir le vrai coupable. Car, dans une ville où le fanatisme religieux règne et où de sombres secrets obscurcissent la vue, seul l'aveugle qu'il est peut espérer y voir clair. Daredevil Redemption est un one-shot réé

Retour de chronique : Exquise planète - Bordage, Demoule, Lehoucq, Steyer

Retour de chronique publiée dans Bifrost 75
"Exquise planète" est un ouvrage collectif, construit comme un « cadavre exquis », par trois scientifiques et un auteur de SF. L’idée de départ était de créer un monde scientifiquement crédible et d’y faire évoluer une biosphère afin de montrer la diversité des formes planétaires et biologiques possibles. A l’heure de la découverte d’exoplanètes toujours plus nombreuses, il n’était pas inintéressant de dépasser l’anthropocentrisme par l’exemple ; les quatre auteurs s’y attèlent.

Hasard du calendrier, "Exquise planète" est publié au moment où on découvre la planète Kepler 186f, qui ressemble beaucoup à la Terre, mais encore plus à « l’exquise planète » avec une gravité de 0,9 et un soleil de type Naine rouge.

Bien qu’amusant avec sa description de la naissance d’un système planétaire puis d’un mécanisme évolutionnaire (cette partie 2 étant la plus réussie), le livre n’est guère convaincant en raison de la combinaison périlleuse entre un faible (166) nombre de pages et la technique du cadavre exquis qui découpe le texte en quatre parties consécutives mais brèves.

L’impression est celle d’un patchwork décousu, d’autant que la troisième partie, où sont imaginées des histoires alternatives à notre Terre, paraît hors sujet. Le livre se termine avec une nouvelle racontant un contact colons humains / autochtones dans lequel Bordage fait du Bordage.

On peut lire, pour une première approche des questions d’évolution.

Exquise planète, Bordage, Demoule, Lehoucq, Steyer

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