L'Amulette - Michael McDowell

L’Amulette est le dernier roman de Michael McDowell publié par Monsieur Toussaint Louverture dans une traduction de Laurent Vannini. Encore une fois c’est un beau livre, encore une fois vendu (si on le commande sur le site) avec de jolis goodies réalisés avec amour par l’éditeur. Alabama, 1960, dans la petite ville de Pine Cone, près de Fort Rucca. C’est la guerre du Vietnam et des soldats sont formés pour être envoyés en Asie du Sud-Est (étrangement, McDowell semble suggérer un draft alors qu’il semble que ce système n’ait pas été utilisé aussi tôt, à voir) . Parmi les soldats s'entrainant à Fort Rucca, il y a Dean Howell, un jeune homme assez peu sympathique de Pine Cone, qui a cherché à ne pas être incorporé. Comme le reste des habitants de la ville, Dean a tenté de se faire embaucher à l’usine de fusils de Pine Cone pour devenir non sélectionnable, mais ça n’a pas pu se faire. Seule sa femme Sarah a été recrutée, sur un poste pour femme, différent de ceux auxquels Dean aurait...

Sociologie de Marseille c/o La vie des Idées

Cela fait un bon mois que je veux chroniquer le très intéressant "Sociologie de Marseille" de Péraldi, Duport, Samson. Je n'ai pas trouvé le temps de le faire et voila que je tombe sur une fiche de lecture exhaustive publiée par Pierre Olivier Weiss sur le site La vie des Idées. J'en ai perdu le peu de motivation qui me restait pour écrire une chronique hors ligne éditoriale du blog alors même que je dois consacrer tant de temps à cette dernière. Mes incursions hors-cadre s'en raréfient par nécessité.

Je renvoie donc ceux d'entre vous qui peuvent être intéressés par le sujet à la fiche de Pierre Olivier Weiss.

Sur un sujet seulement en partie connexe, et la maison ne reculant devant aucun sacrifice, je profite de l'occasion pour braquer le projecteur sur le très bon "Ghetto urbain", de Lapeyronnie, qui en apprendra long sur le fonctionnement des quartiers sensibles à tous ceux qui en parlent sans y avoir jamais mis les pieds. Il fait l'objet d'une recension par Thierry Oblet sur le même site.

Commentaires

Anonyme a dit…
Tiberix : Livre mesuré et sans charge idéologique forte. Marseille est depuis une quinzaine d'année pour moi une utopie post-apocalyptique. Ce qu'il resterait d'une société vivant dans les ruines d'une civilisation passée. Du coup et absence de cannibalisme avéré, l'optimisme est possible.
Gromovar a dit…
Je discutais il y a peu avec quelqu'un qui me disait qu'il avait l'impression qu'une renaissance était en train de poindre. Mystère.
Anonyme a dit…
Tiberix : La fête de la musique ?
Gromovar a dit…
Le Bubble Run sans doute ;)