Gotham Central t3 - Brubaker - Rucka et al.

Juste un mot pour dire que vient de sortir le tome 3 de la série Gotham Central chez Urban Nomad. Je ne reviens pas sur les caractéristiques et qualités de la série. On les trouvera dans  ma chronique des deux premiers volumes . Elles sont  toujours aussi présentes dans ce troisième et avant-dernier tome. Je viens juste t’allécher, lecteur, avec le sommaire de cet opus. On commence avec Corrigan , une histoire assez courte dans laquelle l’inspectrice Montoya se salit les mains pour impliquer un agent ripou de l’identité judiciaire qui a mis en difficulté son équipier, Crispus Allen, en soustrayant une preuve capitale après une fusillade. Côté famille en revanche, depuis son outing, rien ne s’est arrangé. Quand on a des parents latinos très religieux, ça ne passe pas. Suit Extinction des feux , dans lequel la police de Gotham, représentée ici par le commissaire Akins, rompt définitivement et de manière très visuelle le lien ténu qui la liait à Batman. Une décision qui ne fait ...

The evil that men do lives on and on


Le prince de la nuit, c’est une histoire de vampire en BD dont le premier tome est paru il y a 21 ans. Tout ça ne nous rajeunit guère.

Deux cycles, de 94 à 96 puis de 99 à 2001. Puis, plus rien. On pouvait penser que la série était définitivement terminée.

Au fil des six premiers volumes, on suivait la guerre secrète opposant Vladimir Kergan, un vampire millénaire, à la famille Rougemont dont les membres se sont donnés pour mission de le vaincre. A travers les siècles, on se régalait de la traque du vampire et de ses éternelles évasions au fil d’un scénario complexe illustré par de superbes dessins et colorisations. Puis Kergan disparut du monde éditorial. Il revient aujourd’hui.

Dans "La première mort", tome VII de la série donc, c’est l’origine de Kergan que dévoile Swolfs. Une origine qui plonge ses racines chez les Daces (un peuple de l’actuelle Roumanie) du temps de l’empereur Trajan. Une jalousie, un complot de palais, et une grande douleur contribueront à faire d’un prince incertain un monstre traversant les âges.

Même si les évènements qui amènent à la transformation de Kergan en non mort sont assez classiques, le récit est fort, les dessins encore une fois superbes, ainsi que la mise en couleurs même si le coloriste a changé. C’est donc avec un immense plaisir qu’on retrouve Swolfs et son Kergan, dans le monde d’avant les Rougemont, aux principes de l’histoire.

A noter qu’existe une Intégrale, publiée en 2003, qui peut aider les nouveaux venus dans la série à se mettre en jambes, le tome 7 étant néanmoins lisible seul dans la mesure où il se passe bien avant le reste.

Le prince de la nuit T7, La première mort, Swolfs

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