The Nice House by the Sea - Tynion - Bueno - Bellaire

Sortie de The Nice House by the Sea , le premier volume du second cycle de la série Nice House . Le chef d’œuvre (encore un) de James Tynion IV assisté de Alvaro Martinez Bueno et Jordie Bellaire aux pinceaux, le tout traduit par Maxime Le Dain, se poursuit donc, comme annoncé. Cette chronique sera courte car il ne faut spoiler ni ce nouvel album ni la duologie précédente. Que puis-je dire, lecteur, sans lever le voile plus que ne le fait le site de l'éditeur ? Sache d'abord, lecteur, qu'il ne fait pas commencer ce nouveau cycle sans avoir lu le précédent. Il est clairement une suite et donc, sans avoir lu ou relu, tu ne comprendrais sûrement pas grand chose aux enjeux du récit – au mieux tu comprendrais peut-être certains points mais sans toucher du doigt les tensions internes qui existent entre les personnages impliqués. Ceci posé, sache, lecteur, que de nouveaux personnages entrent en scène, dans un nouveau lieu, une luxueuse maison « à la grecque » au bord de la mer....

The evil that men do lives on and on


Le prince de la nuit, c’est une histoire de vampire en BD dont le premier tome est paru il y a 21 ans. Tout ça ne nous rajeunit guère.

Deux cycles, de 94 à 96 puis de 99 à 2001. Puis, plus rien. On pouvait penser que la série était définitivement terminée.

Au fil des six premiers volumes, on suivait la guerre secrète opposant Vladimir Kergan, un vampire millénaire, à la famille Rougemont dont les membres se sont donnés pour mission de le vaincre. A travers les siècles, on se régalait de la traque du vampire et de ses éternelles évasions au fil d’un scénario complexe illustré par de superbes dessins et colorisations. Puis Kergan disparut du monde éditorial. Il revient aujourd’hui.

Dans "La première mort", tome VII de la série donc, c’est l’origine de Kergan que dévoile Swolfs. Une origine qui plonge ses racines chez les Daces (un peuple de l’actuelle Roumanie) du temps de l’empereur Trajan. Une jalousie, un complot de palais, et une grande douleur contribueront à faire d’un prince incertain un monstre traversant les âges.

Même si les évènements qui amènent à la transformation de Kergan en non mort sont assez classiques, le récit est fort, les dessins encore une fois superbes, ainsi que la mise en couleurs même si le coloriste a changé. C’est donc avec un immense plaisir qu’on retrouve Swolfs et son Kergan, dans le monde d’avant les Rougemont, aux principes de l’histoire.

A noter qu’existe une Intégrale, publiée en 2003, qui peut aider les nouveaux venus dans la série à se mettre en jambes, le tome 7 étant néanmoins lisible seul dans la mesure où il se passe bien avant le reste.

Le prince de la nuit T7, La première mort, Swolfs

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