La Maison des soleils - Alastair Reynolds

La Maison des soleils est un roman (de 2008) d’Alastair Reynolds qui arrive enfin en France grâce au Bélial et à l’infatigable traducteur Pierre-Paul Durastanti. La Maison des soleils se passe 6 millions d’années dans l’avenir (énorme à notre échelle, rien à celle de l’univers ; il est important d’avoir ces deux rapports en tête pour comprendre tant la dimension vertigineuse de l'aventure humaine que le caractère transitoire des civilisations présentées ici, aussi éphémères que les nôtres) . La Maison des soleils prenant place dans le même univers que la novella La Millième nuit , publiée en UHL et chroniquée ici, je te renvoie, lecteur, à la chronique précédente dont le début te précisera le contexte. Univers de la Communauté donc. La Lignée Gentiane doit de nouveau se rassembler pour les Retrouvailles au cours desquelles, lors des célébrations des Mille Nuits, vont être partagés les fils mémoriels de chacun des clones (nommés frag, pour fragment de l’initiatrice de la Lignée,

Prison Break


Après les drames familiaux vécus dans les épisodes précédents, Olive est obligée de s’impliquer dans la remise en forme d’un père profondément déprimé par la mort de sa sœur. Pas d’inquiétude, grâce à l’intervention des deux femmes dans la vie de Tony, Toni Chu, bien que morte, pourra faire ses adieux et guider son frère Tony par delà la mort. D’une manière unique. Qui implique de manger un orteil testamentaire o_O

L’aide bienvenue et dynamisante de Toni, aussi barrée morte que vivante, permet à l’enquête de recommence à progresser, et certaines explications se font jour, particulièrement inquiétantes pour l’humanité. On y découvre aussi de nouveaux pouvoirs alimentaires, une prison de très haute sécurité, et un personnage grimé en Hannibal Lecter. L’humour absurde est toujours présent mais l’histoire (avec un début, un milieu et une fin) semble revenir dans ce tome 8. Tant mieux.

Avec "Family Recipes", tome 8 de la série Chew, il semble que Layman retrouve un peu de la verve narrative qui faisait la qualité de la série. Le dessin aussi semble plus travaillé, avec quantités de détails de background qui imposent de lire minutieusement chaque planche. Dans une ambiance graphique chargée et délirante à la Mad, scénariste et dessinateur retrouvent cette capacité d’équilibre qui fait que le bullshit n’a pas (trop) l’air d’en être et que le lecteur a le sentiment que, par delà les running gags, une histoire se développe. Pourvu que ça dure.

Chew t8, Family Recipes, Layman, Guillory, VF Recettes de famille

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