Cullen Bunn - Bones of our stars, Blood of our world

Scénariste de comics et romancier, ce n'est apparemment pas le même set de compétences. C'est la conclusion qu'on doit tirer de la lecture de Bones of our stars, Blood of our world , le premier roman du scénariste Cullen Bunn . Là où un comic peut se permettre d'être frénétique, ici trop de personnages se succèdent trop vite dans une histoire convenue qui ne parvient même pas à être gore alors que c'est cette direction qu'elle vise. Ajoutons-y, pour faire bonne mesure, une écriture sans éclat, une enfilade de narrations à la troisième personne qui empêche tout investissement émotionnel, et l'éternelle petite ville insulaire en décrépitude dans laquelle on s'emmerde grave. Nihil novi sub sole , ça a été déjà fait, et beaucoup mieux. Passe ton chemin, lecteur !

The enemy stars, Poul Anderson


"The enemy stars", c'est quand Gromovar se lance dans la lecture VO de romans jamais traduits, écrits il y a 56 ans o_O
C'est aussi un roman intelligent dissimulé derrière une aventure spatiale qu'on pourrait injustement croire simple.

Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 75, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…).

Je peux au moins donner un résumé (en VO, flemme) :

The Southern Cross was diverted from its target to investigate a strange, dark sun. Disaster struck, leaving the ship without a functioning transceiver and with limited food supplies. The bulk of the story is concerned with how the crew cope with their situation as they struggle to re-establish communication in increasingly desperate circumstances. There is a sub-plot running in parallel back on Earth, concerning the difficult relationship between the wife of one of the crewmen and his father, and their very different views of space travel and settlement.

Voila. Rien de plus. Sinon voici ce qui m'attend :



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