Bog People - Hollie Starling

Bog People est une « Working-class anthology of folk horror » , éditée par Hollie Starling.   Working-class anthology car, dixit Starling en préface, les textes rassemblés dans ce volume parlent de cette classe populaire britannique qui est l’objet d’une attention ambivalente de la part des CSP+, dans une société où le système des classes est bien plus évident et prégnant qu’en France. Working-class anthology encore, car dixit toujours Starling, les auteurs réunis ici ont montré patte blanche sur leur appartenance présente ou passée à la classe populaire. Une forme de #OwnVoices donc. Fidèle à l’assertion de Max Weber selon laquelle il n’est pas besoin d’être César pour comprendre César, je suis toujours aussi peu fan de cette approche ; nous verrons bien, rien ne dit que ça nuise.   Folk horror ensuite car c’est du peuple tel qu’en lui-même que veulent nous parler ces textes, de ce peuple britannique qui continue à exister loin de la modernité mo...

La révolte d'Albi, Claude Mamier


"La révolte d'Albi" est un roman d'anticipation à l'engagement anarchiste affirmé. Hélas, sincérité dans l'engagement n'est pas gage de talent. Autant aller directement à la source et lire Bakounine.

Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 74, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…).

Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout :

XIXe siècle : Méhémet Ali Pacha, alors vice-roi d’Égypte, érige un mur gigantesque à Aboukir, près d’Alexandrie, qui lui permet de gagner 700 km2 de terres sur la Méditerranée.
2029 : En France, des émeutes en passe de tourner à la guerre civile conduisent à l’instauration du revenu universel.
2055 : Le mur d’Aboukir, que les Égyptiens pensaient invincible, cède à la pression d’une mer de plus en plus haute. La Méditerranée déferle sur Alexandrie, bâtie en grande partie sous le niveau de la mer; la catastrophe fait plus d’un million de victimes.
2056 : En échange du colossal marché de reconstruction de la ville – et de son phare hautement symbolique -, la France accepte d’héberger sur son sol 200000 réfugiés climatiques alexandrins pour une période allant de trois à cinq ans. Albi est la première ville à accueillir des Égyptiens; la cité tarnaise, marquée par la violence religieuse au XIIIe siècle lors de l’écrasement de l’hérésie cathare, devient un symbole fort de la solidarité face à ce nouvel enjeu mondial.
2059 : Les entreprises françaises ont fini de rebâtir le phare mythique, mais sont très en retard sur la livraison des quartiers d’habitation. Malgré cela, un premier tiers des réfugiés climatiques est invité à quitter le territoire français, à Albi comme ailleurs… Des deux côtés de la Méditerranée, trois ans d’espoirs déçus macèrent dans une chaleur toujours plus oppressante, jusqu’au point de non-retour.
La Révolte d’Albi suit le destin de quatre hommes ballottés au gré d’enjeux qui les dépassent. Ahmed, le conteur alexandrin, quitte sa ville ravagée sans savoir ce qu’il va trouver en France. À Albi, Renaud gère seul une radio militante basée dans son salon ; son fils, Robinson, est parti travailler à Alexandrie sur le chantier de reconstruction. Le jeune Fathi, lui, étouffe dans son oasis berbère perdue au cœur du désert égyptien et rêve d’une Alexandrie certes meurtrie, mais qui lui permettrait d’être enfin libre. Au bout de la révolte, personne n’en sortira indemne.

Voila. Rien de plus. Sinon voici ce qui m'attend :



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