Bog People - Hollie Starling

Bog People est une « Working-class anthology of folk horror » , éditée par Hollie Starling.   Working-class anthology car, dixit Starling en préface, les textes rassemblés dans ce volume parlent de cette classe populaire britannique qui est l’objet d’une attention ambivalente de la part des CSP+, dans une société où le système des classes est bien plus évident et prégnant qu’en France. Working-class anthology encore, car dixit toujours Starling, les auteurs réunis ici ont montré patte blanche sur leur appartenance présente ou passée à la classe populaire. Une forme de #OwnVoices donc. Fidèle à l’assertion de Max Weber selon laquelle il n’est pas besoin d’être César pour comprendre César, je suis toujours aussi peu fan de cette approche ; nous verrons bien, rien ne dit que ça nuise.   Folk horror ensuite car c’est du peuple tel qu’en lui-même que veulent nous parler ces textes, de ce peuple britannique qui continue à exister loin de la modernité mo...

Nuigrave, Lorris Murail


Avec "Nuigrave", Lorris Murail proposait, dès 2009, de visiter un monde qui connait la guerre en Syrie et dans lequel fumer c'est le Mal. Pas mal vu du tout. Pour voir le reste il faudra lire le livre.

Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 72, et elle ne reviendra ici qu'un an après la sortie de la revue (c'est à dire, pfff...).

Je peux au moins donner le résumé de couv' car celui-ci est disponible partout :

Quand ? Vers 2030. Fumer NUIGRAVE. Où ? Au Petit Kossovo, zone de non-droit. La vie y est rude, violente, souvent brève. Pittoresque. Qui ? Arthur Blond, fonctionnaire de l'Office Européen de Restitution Patrimoniale, allait inspecter l'obélisque de la Concorde rendu à l'Égypte et gisant brisé dans le désert. Il n'ira pas. Quoi ? La coarcine. Une drogue qui modifie la perception du temps en est extraite. Sidonie, ex-compagne d'Arthur, l'a découverte en Amazonie et cultivée. Mais il n'en reste que deux plants. Ceux de Sidonie. Quand elle est assassinée, Arthur Blond ne peut trouver asile qu'au Petit Kossovo. Où il tente de comprendre pourquoi certains s'intéressent tant à la coarcine.

Voila. Rien de plus. Sinon voici ce qui m'attend :

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