Descente - Iain Banks in Bifrost 114

Dans le Bifrost 114 , on trouve un édito dans lequel Olivier Girard – aka THE BOSS – rappelle que, en SF comme ailleurs, un part et un autre arrive. Nécrologies et anniversaires mêlés. Il y rappelle fort justement et pour notre plus grand plaisir que, vainquant le criminel effet de génération, Michael Moorcock et Big Bob Silverberg – les Iguanes de l’Imaginaire – tiennent toujours la rampe. Long live Mike and Bob !! Suivent les rubriques habituelles organisées en actualité et dossier : nouvelles, cahier critique, interview, biographie, analyses, bibliographie exhaustive, philofiction en lieu et place de scientifiction (Roland Lehoucq cédant sa place à Alice Carabédian) . C'est de Iain Banks qu'il est question dans le dossier de ce numéro, on y apprendra que la Culture n’est pas seulement « ce qui reste quand on a tout oublié ». Dans le Bifrost 114 on pourra lire une jolie nouvelle de Iain Banks, intitulée Descente et située dans l’univers de la Culture (il y a des Orbitales)

Fear of the dark


"Celui qui venait du froid" est une nouvelle de Jean-Michel Calvez, publiée en numérique par ActuSF. Quand la visite au musée d’un groupe d’enfants aveugles tourne vraiment très mal…

Malheureusement cette nouvelle n’est guère convaincante. Trop lente dans son déroulé, elle ne propose pas vraiment de progression dramatique et n’inspire aucune montée d’angoisse. La cécité des enfants n’est guère utilisée au service du récit ; elle ne sert pas à faire partager au lecteur l’effroi que doivent ressentir des aveugles environnés d’une menace qu’ils ne peuvent pas voir. Quelques films existent qui font ça à merveille (Seule dans la nuit de Terence Young, Terreur aveugle de Richard Fleischer, ou encore le Blink de Michael Apted) ce n’est pas le cas ici. Il y avait beaucoup à faire avec ce groupe d’enfants ; ce n’est pas fait. Dommage.

Celui qui venait du froid, Jean-Michel Calvez

L'avis (positif) d'Anudar

Cette nouvelle participe au Challenge JLNN

Commentaires

Anudar a dit…
Bon, tant pis. Je dois être trop bon public.
Gromovar a dit…
Ou moi trop méchant. J'attendais beaucoup de l'utilisation de la cécité. J'aurais aimé être dans la tête d'un des enfants et ressentir sa peur face à des évènements en partie non perçus.