Tolkien une biographie - Humphrey Carpenter

Sortie récente de la troisième édition de la biographie de Tolkien par Humphrey Carpenter, dont la v1 date de 1977. Juste quelques mots sur un texte qui a déjà été maintes fois commenté dans la presse ou sur des blogs. Enrichi de photos, l’ouvrage raconte Tolkien de sa naissance à sa mort. Il raconte l’homme derrière l’auteur. Et, écrit par un biographe qui a rencontré son sujet et eu accès à pléthore de documents originaux, il est passionnant. La vie de Tolkien est d’abord celle d’un homme de la toute petite bourgeoisie du début du XXe siècle. Né en Afrique du Sud où son père dirige une agence bancaire, Tolkien rentre en Angleterre avec sa mère et son jeune frère car le climat ne convient guère à la jeune femme ni, dit-on, à ses enfants. Son père, qui doit les rejoindre, meurt de maladie avant de pouvoir le faire. Tolkien sera donc élevé par sa mère – avec dans un premier temps un soutien familial –  jusqu’à la mort de celle-ci, des complications de son diabète. Doublement orphelin à

Crépuscule


Fin de la très belle adaptation du Do androïds dream of electric sheep de PK Dick par Parker.
L’ensemble forme une œuvre de grande qualité qui respecte l’originale (au mot près) en lui donnant une nouvelle forme très plaisante à l’œil. Ce que Ridley Scott avait fait pour les lecteurs (permettre de voir) en oubliant le plus gros du texte, Parker le fait ici en ne s’en éloignant jamais d’une virgule.

Après la fin du t5, le 6 ne pouvait être que sinistre, il l'est.
Deckard doit terminer sa mission et éliminer les derniers réplicants ( bien moins charismatiques que les héros de Blade Runner). L’empathie n’est décidément pas leur caractéristique principale, Pris le prouve sur une araignée, Rachel sur (ne spoilons pas) ; celle de Deckard se développe au-delà de ce qui serait sain pour un chasseur comme lui.
Le monde apprend la vérité dissimulée sur l’illusion du mercérisme mais qu’importe ? Inutile qu’une parole soit vraie pour qu’elle soit crue, l’expérience sensible le montre quotidiennement. Un changement sortira-t-il de cette révélation ? Peu probable. Les humains doivent être supérieurs.

Dans un monde qui ne se préoccupe pas d’eux tant il a d’autres problèmes vitaux, restent Deckard, bien fatigué, et Rachel Rosen, bien plus réplicante que dans le film.

Do androïds dream of electric sheep, t6, Parker, Blond

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