The Dagger in Vichy - Alastair Reynolds

France, non loin de Bourges, autour du ??? Autour de quel siècle au fait ? C’est une bonne question. Car si dès le début de The Dagger in Vichy nous marchons dans les traces d’une troupe de théâtre itinérante comme il y en avait tant entre Moyen-Age et Renaissance, des indices transparents nous disent vite (à nous, peuple de la SF) que l’époque n’est pas celle que nous croyions au départ. Nous comprenons vite que Maître Guillaume, le dramaturge, Maître Bernard, le soldat, et le reste de la troupe, y compris celui qui nous narre l’histoire tragique et navrante de la petite équipe, vivent en des temps qui suivent les nôtres, après maints désastres et tribulations (décidément l’un de mes mots préférés de la langue française) , alors que barbarie et sauvagerie ont repris possession du monde comme elles le firent après la chute de l’Empire romain. Caprice des temps, il y a dans la France du texte un Imperator qui siège à Avignon, comme le firent les papes en d’autres temps. Époque incerta...

Brève revue de BD


Sortie du tome 6 de la saga Prométhée de Christophe Bec, sobrement intitulé "L’arche".
L’histoire est toujours aussi riche et complexe, sans jamais se perdre dans ses propres méandres, même s’il est de plus en plus nécessaire de relire les précédents pour se remettre la totalité de la tapisserie en tête. La mise en scène de la série est toujours résolument cinématographique, et l’accumulation des mystères entre mythologie, ufologie, pouvoirs extra-sensoriels, et espionnage, font de cette série un X-Files sur papier absolument passionnant.


Sortie aussi, quatre ans après le précédent, de "La fée Sanctus", tome 3 des Chevaliers du pardon, le second cycle de la série « Complainte des landes perdues » de Dufaux et Delaby. Une intrigue simple et linéaire mais efficace caractérisait les deux premier opus. Ici la simplicité devient un peu excessive, les quêtes semblent trop faciles, leur résolution bien trop rapides, et les planches dilatoires sont trop nombreuses. Pas déplaisant, ce tome 3 donne le sentiment de ne contenir que peu. Reste l’avancement d’un cycle en court et des dessins d’une beauté époustouflante qui rappellent la qualité de l’autre série des mêmes, Muréna.

L’arche, Prométhée 6, Bec, Rafaelle
La fée Sanctus, Les chevaliers du pardon 3, Dufaux, Delaby

Commentaires

Guillaume44 a dit…
Je suis toujours épaté par tes trouvailles. Je ne suis pas très bon pour suivre l'actu BD.
Gromovar a dit…
J'ai un bon libraire et il y a quelques auteurs dont je suis les parutions.