Justine Niogret - Calamity Jane, un homme comme les autres

IL SORT AUJOURD'HUI «  Que vous sert, courtisane imparfaite, de n'avoir pas connu ce que pleurent les morts ?  » C'est par ces mots que Baudelaire concluait son Remords posthume . Dans un genre et pour une vie largement différents, ces mêmes mots pourraient s'appliquer à la Calamity Jane racontée par Justine Niogret. Calamity Jane donc. Tout le monde la connaît, même ceux, dont je suis, qui ne savent à peu près rien d'elle. Légende de l'Ouest, femme pistolera, Jane est de ces figures dont on sait le nom sans pouvoir se rappeler quand ni comment on l'a entendu pour la première fois, comme Billy le Kid, Davy Crockett ou Buffalo Bill (dont le Wild West Show, auquel appartint Calamity Jane, fit une escale à Marseille en 1905 - sans Jane, à cette date elle était morte et enterrée depuis deux ans) . Calamity Jane donc. Dont le vrai nom était Martha Jane Cannary et qui était née en 1856 dans une famille pauvre de Princeton, Missouri. Première de six enfants, Martha...

Henri veut, par Henri, déshériter Henri


Cette suite au plaisant Rapines du Duc de Guise est documentée et complexe, comme le roman qui l'a précédée. Elle narre les tentatives de Catherine de Médicis pour approcher Henri de Navarre, le futur Henri IV, dans l'ambiance délétère d'un règne agonisant, d'un pays ravagé par trente ans de guerres de religion, et d'une époque où duplicité et trahison sont la norme, à tel point que les assassins doublonnent et que des espions surveillent les espions. Mais, pour la première fois de ce que j'en ai lu, Jean d'Aillon sacrifie aux codes parfois outranciers du roman de cape et d'épée. Je trouve qu'il y a dans ce roman trop d'amour, trop de philtres d'amour, trop de plans diaboliques et presque incroyables, trop de coïncidences se produisant à point nommé, trop d'enfants cachés retrouvant finalement leur ascendance noble. Malgré la qualité de l'écriture et du travail documentaire, je n'arrive pas à adhérer. Mais je ne m'en prends qu'à moi, le titre aurait du me mettre la puce à l'oreille.
La guerre des amoureuses, Jean d'Aillon

Commentaires