Demain, les origines - Christian Chavassieux

Demain, les origines est le dernier roman de Christian Chavassieux. Il est aussi glaçant que brillant (à moins que ce ne soit l'inverse) , tout simplement excellent. Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 121, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…). Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout : Dans une Europe au bord de l’abîme, les populations, soumises aux diktats de petites milices armées, vivent dans la peur de gouvernements autoritaires. Loin de la ville, la communauté où vit Grace pensait échapper à ces violences quotidiennes. Mais il suffira d’un vieux philosophe et d’une faute impardonnable pour que toutes et tous subissent d’inimaginables épreuves. Et alors que le grand incendie s’abat sur le continent, Grace, Malik, Robur, Syrrha et tant d’autres au milieu des ténèbres et des déshérités d’une société en délitement vont devenir les points de départ d’une...

Henri veut, par Henri, déshériter Henri


Cette suite au plaisant Rapines du Duc de Guise est documentée et complexe, comme le roman qui l'a précédée. Elle narre les tentatives de Catherine de Médicis pour approcher Henri de Navarre, le futur Henri IV, dans l'ambiance délétère d'un règne agonisant, d'un pays ravagé par trente ans de guerres de religion, et d'une époque où duplicité et trahison sont la norme, à tel point que les assassins doublonnent et que des espions surveillent les espions. Mais, pour la première fois de ce que j'en ai lu, Jean d'Aillon sacrifie aux codes parfois outranciers du roman de cape et d'épée. Je trouve qu'il y a dans ce roman trop d'amour, trop de philtres d'amour, trop de plans diaboliques et presque incroyables, trop de coïncidences se produisant à point nommé, trop d'enfants cachés retrouvant finalement leur ascendance noble. Malgré la qualité de l'écriture et du travail documentaire, je n'arrive pas à adhérer. Mais je ne m'en prends qu'à moi, le titre aurait du me mettre la puce à l'oreille.
La guerre des amoureuses, Jean d'Aillon

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