Deryn Du - Guillaume Sorel

D’abord, c’est un cadavre de baleine qui empuantit la plage, non loin d’un petit port de pêcheurs du Pays de Galles. Parmi les témoins ébahis, à côté des humains, il y a des mouettes mais aussi des corbeaux. Un poète en villégiature traîne aussi parmi les badauds. Tout ceci, Poe l’aurait apprécié. Puis il y a un meurtre, étrange. Une petite fille et une poupée cassée, qui ne semblent pas être étrangères aux mystères en cours. Puis d’autres meurtres, de plus en plus étranges. Et toujours le poète. Qui comprend, ou sent, ou vibre à l’unisson. Le village de pêcheurs, la nuit, l’ombre, la peur qui rôde. On pense au Geôlier de Florian Quittard. La lande, les fées, un autre monde derrière le monde, on pense à Arthur Machen - le poète le lit. On pense aussi au décadentiste Maurice Rollinat , dont la petite fille (fantôme ?) cite des passages. Le poète sert de passeur entre les mondes, entre la nuit et le jour. Il peut comprendre, il est un passeur de fées, la petite fille l’affirme, in...

The Stand 5 : No man's land


De nouveau un bref mot pour signaler la sortie du tome 5 (l'avant-dernier) de l'adaptation de "The Stand" en comics. On pourra se reporter au post sur le tome 4, et aux précédents, pour en savoir plus long.
La confrontation finale approche. Alors que la vie tend à reprendre un cours presque normal à Boulder, trois espions sont dépêchés (peut-être à leur mort) vers la Californie. Mère Abigail, disparue dans le tome précédent, revient, et envoie Larry, Stu, Ralph et Glen, ce qui reste du comité permanent après la trahison d'Harold et Nadine, vers l'ultime confrontation avec Randall Flagg. De l'issue de cette mission dépend l'avenir de l'Humanité. Il est temps, sans plaisir mais par devoir, "to make a stand".
The stand VOt5, No man's land, Stephen King, Aguirre-Sacasa, Perkins, Martin

Commentaires

Guillmot a dit…
Je ne suis pas beaucoup l'actu comics, mais beaucoup d'adaptations en ce moment non ?
Gromovar a dit…
Oui.
C'est d'ailleurs étonnant parce que les effets numériques permettent enfin de transcrire au cinéma des situations littéraires invraisemblables qui ne pouvaient l'être, auparavant, que par la bd.
Je crois que tout le monde en a un peu ras le bol des effets numériques ce qui explique la résurgence des adaptations papiers. Je ne m'en plaindrai pas.