L'Oiseau qui boit des larmes - Lee Young-Do

L’Oiseau qui boit des larmes (tome 1, Le Cœur des Nagas) est un roman de Lee Young-Do, premier tome d’une tétralogie de fantasy. Son auteur serait « Le Tolkien coréen » si l’on en croit le sticker apposé sur la couverture. Diable ! Qu’en est-il ? Le monde imaginé par Lee Young-Do est divisé en deux par une Ligne imaginaire. Au sud de celle-ci vivent les Nagas. Ils s’y sont installés non sans violence dans un lointain passé. Au nord on trouve les autres « humains », qu’ils soient Standards, Rekkons, ou Tokkebis. Les Nagas sont petits. Ils ont le corps couvert d’écailles. Ils entendent mal, ce qui fait qu’ils parlent beaucoup moins qu’ils ne nilhent (une forme de communication par la pensée) . Ils voient en revanche très bien, notamment les différences de température. Ils vivent dans une société matriarcale, sous la domination de matrones qui traitent les mâles comme un cheptel reproducteur – à l’exception des Protecteurs qui ont épousé la déesse et la servent dans un...

Si tous les Bisounours du monde...


"Les danseurs de la Lune double" est une nouvelle de Sylvie Denis, sélectionnée pour le pris Rosny-Ayné. On peut se la procurer gratuitement (et on fera bien) ici.
Uchronie lunaire, elle prend place sur/entre deux bases lunaires voisines et concurrentes. Jouant le rôle de guides, deux adolescents entrainent le lecteur dans leurs couloirs enterrés. Dans ceux de la base des Etats-Unis d’Amérique et d’Europe, Niels, jeune garçon passionné d’opéra ; côté Union des Républiques Soviétiques et Chinoises, Tatiana, animatrice, frustrée par la censure, d’un site d’informations. Tous deux rêvent à la Terre, et à tout ce qu’on peut y faire facilement qui ne l'est pas sur la Lune ; tous deux se réfugient souvent dans un monde virtuel sur le Réseau. Ils s’y rencontreront, et rapprocheront, par l’entremise de l’art, les deux communautés.
Pour adhérer, il faut pouvoir croire que les antagonismes politiques peuvent être dépassés, que les jeunes sont l’avenir souriant de l’Humanité et qu’ils montrent la voie à des vieillards racornis, que l’Art peut réunir ce qui était séparé, que si tous les enfants du monde se donnaient la main… C’est presque un conte de Noël que propose Sylvie Denis.
A mon grand regret, je trouve les vieillards racornis plus crédibles, même s’ils sont incontestablement moins sympathiques.
Les danseurs de la Lune double, Sylvie Denis

Commentaires

Tétard a dit…
Cette nouvelle m'a procuré la même impression; la réaction des adultes à la fin du texte est particulièrement surprenante.

En cours de lecture, le passage : "Sur la Lune, il n'y a que cinq cent mille habitants (un million avec ceux de l'Autre Côté, mais ils
ne comptent pas)" m'a laissé espérer un intérêt renouvelé (quelques réminiscences du Maître des ombres de Zelazny ?); il pourrait en tout cas être une piste de départ pour une seconde nouvelle.
Efelle a dit…
Je n'ai pas lu la nouvelle mais allais te sortir le contre exemple de Willy Brendt mais après avoir réfléchi je constate que l'histoire te donne raison.
Gromovar a dit…
@ Tétard : Les adultes m'ont stupéfié aussi.

@ Efelle : Tu penses à lui ? http://www.wikipeetia.org/Willi_Brendt
Efelle a dit…
Oui le chancelier ouest allemand qui s'était mis le leader russe du moment dans la poche.
Arte avait diffusé un documentaire très intéressant sur lui.
Efelle a dit…
http://en.wikipedia.org/wiki/Willy_Brandt

L'orthographe de son nom fluctue.