Des voix magnétiques, pour la plupart féminines, nous racontent le mal qui rôde partout et les monstres qui surgissent au beau milieu de l’ordinaire. L’une semble tant bien que mal tenir à distance les esprits errant dans son quartier bordé de bidonvilles. L’autre voit son visage s’effacer inexorablement, comme celui de sa mère avant elle. Certaines, qu’on a assassinées, reviennent hanter les lieux et les personnes qui les ont torturées. D’autres, maudites, se métamorphosent en oiseaux. Les légendes urbaines côtoient le folklore local et la superstition dans ces douze nouvelles bouleversantes et brillamment composées, qui, de cauchemars en apparitions, nous surprennent par leur lyrisme nostalgique et leur beauté noire, selon un art savant qui permet à Mariana Enriquez de porter, une fois de plus, l’horreur aux plus hauts niveaux littéraires. Un lieu ensoleillé pour personnes sombres , le dernier recueil de nouvelles de Mariana Enriquez, sort en VF aux Editions du Sous-Sol dans une trad...
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Commentaires
Pas mal de livres mémorables pour toi cette année, bravo ^^
Entre Kadath et celui ci lequel préfères tu ?
J'étais sur le point de t'envoyer un courriel d'insulte pour m'avoir fait acheter une BD ignoble (Rex Mundi), mais du coup tu vas échapper à ma juste colère.
@ Tigger Lilly : ;-)
@ Efelle : Ouch. Très difficile à dire. Si je devais vraiment en choisir un, ce serait Les nombreuses vies... pour sa monumentale biographie, mais ce serait un crève-coeur.
@ Cédric : Rex Mundi est ignoble ? Alors là, je ne comprends pas.
Plus sérieusement, j'aime vraiment le mélange qui t'a déplu. Je crois que c'est parce que j'aime bien l'Inquisition. Je me suis régalé avec "Orages en terre de France" et son cynique Saint Office.
Cleer me tente de plus en plus
Je m'incline devant tant de gloire
d'Auslander, il y a aussi "Attention Dieu méchant" qui n'est pas mal du tout !
Lu aussi l'autre Auslander. Mais comme je ne citais que les époustouflants, "Attention Dieu méchant" a souffert du fait d'avoir été lu en second et donc d'avoir été subjectivement moins époustouflant.