Deryn Du - Guillaume Sorel

D’abord, c’est un cadavre de baleine qui empuantit la plage, non loin d’un petit port de pêcheurs du Pays de Galles. Parmi les témoins ébahis, à côté des humains, il y a des mouettes mais aussi des corbeaux. Un poète en villégiature traîne aussi parmi les badauds. Tout ceci, Poe l’aurait apprécié. Puis il y a un meurtre, étrange. Une petite fille et une poupée cassée, qui ne semblent pas être étrangères aux mystères en cours. Puis d’autres meurtres, de plus en plus étranges. Et toujours le poète. Qui comprend, ou sent, ou vibre à l’unisson. Le village de pêcheurs, la nuit, l’ombre, la peur qui rôde. On pense au Geôlier de Florian Quittard. La lande, les fées, un autre monde derrière le monde, on pense à Arthur Machen - le poète le lit. On pense aussi au décadentiste Maurice Rollinat , dont la petite fille (fantôme ?) cite des passages. Le poète sert de passeur entre les mondes, entre la nuit et le jour. Il peut comprendre, il est un passeur de fées, la petite fille l’affirme, in...

BOF


Graphiquement contestable (trop flashy, et contrasté en dépit du bon sens), doté d'une histoire rapidement ennuyeuse, "RIP M.D.", qui raconte les aventures d'un jeune garçon qui se fait ami avec des monstres, les aide à régler leurs problèmes, et doit combattre deux enfants jaloux qui lui veulent du mal, est un épisode de Scoubidou raté sur papier.
Il manque de la profondeur aux personnages, une logique à l'histoire, et simplement une aventure intéressante.
A éviter. Sauf peut-être pour des adolescents qui joueraient à s'identifier à ce jeune ami des créatures de la nuit. Moi, j'ai passé l'âge.
RIP M.D. Schauer, Lessa

Commentaires

LolaEtc a dit…
Ah tiens, je ne sais plus où je l'ai feuilleté celui-là, mais j'en suis arrivée à la même conclusion. Graphisme + couleurs ont été rédhibitoires.
Gromovar a dit…
Que ne l'ai-je feuilleté avec toi :-)