Cave Girls vol 1 - Broadmore - Lanning - Boshier

Grand format d'image pour grand album ;) Cave Girls de Greg Broadmore, assisté d’Andy Lanning et Nick Boshier. Ouch ! Quelle claque ! L’album, monumental par sa taille et son poids, est une succession ininterrompue de planches plus impressionnantes les unes que les autres. Tout commence par un petit morceau de viande que Chemin-Droit, chasseuse préhistorique, donne à un vélociraptor qu’elle appelle ironiquement Gringalet. Un don qui lui sauvera la vie bien plus tard, quand Gringalet aura l’occasion de lui renvoyer l’ascenseur. Wait ! On rembobine. Chasseuse préhistorique et vélociraptor ! On comprend là que ce premier volume de la série Cave Girls se passe dans un monde uchronique, ou fantastique, ou, mieux encore, d’héroïc fantasy. Car s’il y a un âge barbare c’est ici qu’il se trouve, bien plus encore que dans le monde de Conan . Autre différence de taille, la tribu de Chemin-Droit n’est constituée que de femmes et de filles. Aucun homme à l’horizon de ces amazones dont la plus...

Les mystères de Paris


Très bonne surprise que ce premier album. Pourtant les deux ou trois premières pages m'ont terrorisé. Le franglais bistrotier et rigolard parlé par la voyante naine (car il y en a une) m'a fait craindre la grosse farce qui tache. Puis, la naine disparait (le point de l'album est d'ailleurs de la retrouver), et le tout devient excellent.
Dans le Paris de la fin du XIXème siècle, un détective privé et son impertinente assistante enquêtent pour retrouver la disparue, et vont trouver bien plus qu'ils ne cherchaient. Tout au long de l'album on se croirait dans un roman d'Eugène Sue. Paris est peuplé d'une faune bigarrée de bourgeois, policiers, prolétaires, margoulins, et même génies du mal (si !). Le métro est en cours de construction, et les usines de la Révolution Industrielle sont inhumaines comme il se doit. L'enquête, riche en rebondissements et en personnages hautement mystérieux, est transcendée par la présence charismatique d'une femme forte qui impose son autorité dans un monde d'hommes, y compris à son mysogine de patron. Les longs dialogues, enfin, sont garants d'une histoire complexe et développée.
Les dessins sont superbes, d'un style réaliste cartoony très agréable. Quand aux couleurs elle sont tout simplement parfaites, éclatantes ou sombres suivant les besoins. Il faut dire que Jacques Lamontagne a signé la série "Les druides", ce qui est une vraie référence.
Vivement la suite.
Aspic, t1 la naine aux ectoplasmes, Gloris, Lamontagne

Commentaires