Lecture de Volna par Christophe Siébert

Hier, 13 septembre - veille de la première Journée Annuelle du Sport décrétée par notre commémorateur en chef afin qu'après avoir dû supporter musiciens amateurs et plateaux convenus de la télé publique une fois par an depuis des décennies nous soyons dorénavant contraints à faire de même, à une autre date, pour des sportifs amateurs vibrionnant dans des bacs à sable improvisés et des célébrités belles et bonnes défilant sur France Télévision -, hier donc, dans un tout autre registre, Marie Debilly Cerisier lisait de la poésie à la libraire L'hydre aux mille têtes. Et c'était fort. Après ce moment de poésie, c'est Christophe Siébert qui a lu de longs passages de son dernier roman, Volna . L'un comme l'autre était accompagnés par l'ambiance musicale de Mauricio Amarante qui ajoutait un contexte glaçant aux lectures. Qu'il en soit remercié ! Ci-dessous donc, deux courts moments de lecture, où l'on voit que, jusqu'à Mertvecgorod, le grand Michaël M

Micro Frankenstein

On peut télécharger ici une excellente nouvelle de Greg Egan, "Crystal Nights".
Un milliardaire crée l'ordinateur le plus rapide du monde pour y développer une intelligence artificielle par simple pression évolutive. Après maints essais et erreurs, les élèves deviennent intelligents, puis ils dépassent le maître ; et on découvre que les intelligences artificielles ont leur propre agenda, différent de celui de leur créateur. Ce démiurge assistera, impuissant, au départ de sa création pour l'univers de poche qu'elle s'est créé.
"Crystal Nights" est une intéressante réflexion sur l'omnipotence de Dieu, dont Egan pourrait tirer de bien plus longs développements. Croisons les doigts. Après tout, la nouvelle "Poussière", présente dans Océanique, est bien devenue le roman "La cité des permutants".

Commentaires

Ghislain a dit…
Intéressant et plaisant à lire. Etonnant vu que les sciences occupent une place centrale et que d'habitude l'immersion n'est pas évidente.
Pour ma première lecture de Greg Egan, je suis agréablement surpris.
Gromovar a dit…
Il arrive souvent à rendre agréables des concepts complexes. Le début de "Diaspora", où on assiste à la naissance d'une IA, est de ce point de vue exemplaire.
Guillaume44 a dit…
Merci pour ce coup de projecteur sur cette nouvelle ! Ce sera une bonne occasion de billet rapide pour moi aussi ;)