Daredevil Redemption - Hine - Gaydos

Redemption, Alabama. Un enfant du coin est retrouvé tué et mutilé. Après une enquête expéditive le shérif et ses hommes mettent la main sur trois suspects qui font des coupables idéals. Deux garçons et une fille du coin, se disant satanistes tous les trois. Dans le contexte explosif de la mort d’un enfant dans une petite communauté l’affaire est pliée, c’est la chaise électrique qui attend les trois jeunes en dépit de leurs protestations d’innocence. Cette affaire désespérée, pourtant, c’est le brillant Matt Murdoch, plus connu sous le nom de Daredevil, qui la prend en charge en défense de l’accusé principal, sur l’insistance d’une mère sure de l’innocence de son fils. En terrain hostile, l’avocat new-yorkais mettra toute son énergie à disculper son client et à découvrir le vrai coupable. Car, dans une ville où le fanatisme religieux règne et où de sombres secrets obscurcissent la vue, seul l'aveugle qu'il est peut espérer y voir clair. Daredevil Redemption est un one-shot réé

Catalogue


Nouvel ouvrage ActuSF, le petit recueil de nouvelles publié à l'occasion des Utopiales. Toujours le même à priori favorable, et encore la même légère déception à l'arrivée.

Je crois que le meilleur texte, et de loin, est la préface écrite par l'érudit Ugo Bellagamba. Présentant l'univers fantastique dans un ballet de références, cette préface est un vrai plaisir de lecture.

Passé cet apogée, les six textes qui composent le recueil jalonnent, dans le désordre, la redescente. Aucun n'étant mauvais, je vais exceptionnellement les chroniquer tous. Aucun n'étant indispensable, je le ferai de manière succincte.

RC Wilson, les Perséides, un texte intrigant et plutôt bien écrit sur la notion typiquement wilsonienne d'entités supermacroscopiques parcourant les galaxies. La narration évoque Lovecraft. Malheureusement une fin trop abrupte gâche un peu ce qui reste un bon texte.

Catherine Dufour, Un temps chaud et lourd comme une paire de seins, intéressante altération du rapport de domination homme/femme (sûrement un texte que Maïa Mazaurette adorerait). Agréable à lire. Dommage que l'histoire racontée ne serve qu'à donner un squelette à la chair du concept, qui est l'inversion du rapport de force des sexes.

Walter Jon Williams, Elvis le Rouge, uchronie dans laquelle le frère jumeau d'Elvis est celui qui a vécu (voir l'histoire d'Elvis pour plus de détails). Celui-ci fait des choix différents de ceux que nous savons avoir été faits par son frère, amenant à un monde semblable mais différent. Honnêtement, Elvis on s'en fout un peu.

Pierre Bordage, De ma prison, les lecteurs assidus de ce blog savent que j'aime bien ce que fait Pierre Bordage, mais ce délire mystico-philosophique ne m'a vraiment pas convaincu. N'est pas Khalil Gibran qui veut.

Stephen Baxter, George et la comète, ce texte n'est pas très profond mais il a au moins le mérite d'être drôle en décrivant les maigres péripéties de deux consciences humaines égarées dans des corps de lémuriens, à la fin des temps solaires.

Jean-Philippe Jaworski, Préquelle, comme toujours chez Jaworski le style est limpide. L'histoire (devrais-je dire l'Histoire ?) se développe dans la tradition des nouvelles "à chute" de Weird Tales par exemple. Amusant à lire, de peu de conséquence.

Au bilan, rien de rédhibitoire mais rien de transcendant, si ce n'est, je le redis, l'excellente préface de Bellagamba.

Utopiales 09, anthologie

L'avis d'Efelle

Commentaires

Efelle a dit…
Je l'ai acheté sur la foi des auteurs impliqués et j'ai maintenant peur d'être déçu...
Gromovar a dit…
Bad me ! En plus, ça me désole de ne pas dire du bien d'un ouvrage de ce sympathique éditeur. Ne serait-ce que pour la préface tu as bien fait de l'acheter.