Descente - Iain Banks in Bifrost 114

Dans le Bifrost 114 , on trouve un édito dans lequel Olivier Girard – aka THE BOSS – rappelle que, en SF comme ailleurs, un part et un autre arrive. Nécrologies et anniversaires mêlés. Il y rappelle fort justement et pour notre plus grand plaisir que, vainquant le criminel effet de génération, Michael Moorcock et Big Bob Silverberg – les Iguanes de l’Imaginaire – tiennent toujours la rampe. Long live Mike and Bob !! Suivent les rubriques habituelles organisées en actualité et dossier : nouvelles, cahier critique, interview, biographie, analyses, bibliographie exhaustive, philofiction en lieu et place de scientifiction (Roland Lehoucq cédant sa place à Alice Carabédian) . C'est de Iain Banks qu'il est question dans le dossier de ce numéro, on y apprendra que la Culture n’est pas seulement « ce qui reste quand on a tout oublié ». Dans le Bifrost 114 on pourra lire une jolie nouvelle de Iain Banks, intitulée Descente et située dans l’univers de la Culture (il y a des Orbitales)

Smauguinetteries


Un recueil sans nom d'anthologiste sur la couverture, et publié chez Calmann-Lévy, ça aurait du me mettre la puce à l'oreille. Les textes s'étaient peut-être sélectionnés tout seuls. De plus, ils avaient oublié de s'écrire eux-mêmes une préface ou une postface.
Et, après lecture, l'idée d'une auto-sélection paraît moins absurde tant cet assemblage hétéroclite de textes de commande sent le loyer à payer.
Quelques nouvelles surnagent, et il est dommage pour elles et leurs auteurs de se trouver en si piètre compagnie.

Frédéric Jaccaud, Soldats de plomb, est une jolie nouvelle sur l'atrocité de la guerre de conscription plantée dans une ambiance de tuyaux (de vrais tuyaux) qui évoque Brazil, et de grisaille morne qui rappelle l'enfance de Winston Smith.

Thomas Day, La contrée du dragon, un beau texte sur l'amour gratuit et la beauté d'âme qu'ont peut trouver dans un être fruste. Le décor, hautement fantastique, mériterait que Thomas Day y revienne.

Jérome Noirez, D'un dragon l'autre
, caustique, étrange, décalé, l'excellent texte d'un lecteur de Céline, situé à la fin de la guerre dans la petite ville de Simgaringen alors que les collaborateurs et les membres du gouvernement de la Révolution nationale s'y sont réfugiés après le Débarquement.

Johan Héliot, L'huile et le feu, une histoire policière dans l'univers impitoyable du pétrole texan dans les années 30. C'est la deuxième fois qu'une nouvelle de Johan Héliot me paraît appétissante, je continue à le garder à l'oeil (et puis j'avais déjà aimé Questions de mort).

4 sur 18, c'est pas lourd. Empruntez-le à la bibliothèque.

Dragons, Anthologie


L'avis de Cédric Jeanneret

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Commentaires

El Jc a dit…
Bon et bien nous voila prévenu ;o))
Dans cette anthologie figure a priori des textes d'Ugo bellagmaba et de Mélanie Fazi. Qu'en as tu pensé ?
Gromovar a dit…
Ils ne sont pas mal écrits mais ils ne vont pas bien loin en terme de fond. Pourtant je regrette de dire une telle chose d'Ugo Bellagamba et de Mélanie Fazi.
El Jc a dit…
Merci pour ces précisions.
Efelle a dit…
Merci de l'info.
Gromovar a dit…
De rien. Essayé Small World jour et c'est vraiment bien :-)