Chasseurs de sève - Ristorcelli - Genefort - Sauvetre

Juste quelques mots pour dire qu'est sortie l'adaptation BD du roman Chasseurs de sève de Laurent Genefort. Publié pour le première fois en 1994 au Fleuve, puis ressorti - dans une version revue et corrigée - en 2019 chez Citric, ce court texte se situe dans l'univers des Portes de Vangk (même si ici des portes on n'aura ni vue ni connaissance) . L'Arche est un arbre-monde. Dans ses branches et frondaisons vivent des humains divisés en tribus nommées famil , ainsi que des quasi-humains, les Antropes. Tout ce monde a un niveau technologique faible, proche de celui des sociétés lignagères terrestres. Piérig est le sourcier du famil des Arpenteurs de gouffre. Il est de ces rares élus capables de comprendre la sève qui irrigue l'arbre et d'en utiliser les vertus. Alors qu'il rentre d'une expédition d'étude qui lui a permis de vérifier que l'arbre (le seul habitat des humains) était malade, il tombe sur une scène de cauchemar. Son clan est atta

Juste deux mots


Juste deux mots pour dire le plaisir extrême que j'ai eu à lire deux Marvel Deluxe parus dans les derniers mois. Je serai bref car Néault en parle bien mieux que moi ici et .
Du grand Daredevil dans "Sous l'Aile du Diable" et de l'énorme X-Men dans "Surdoués". Daredevil, "l'ange" de Hell's Kitchen, est plus tragique que jamais, opposé comme toujours à sa némésis Le Caïd, déchiré et torturé par le grand écart permanent entre ses deux vies, entouré de superbes femmes qu'il ne peut garder. Quand aux X-Men de Joss Whedon, ils sont matures, adultes, loin de la jeunisation/mangaïsation de certaines séries récentes. Ils reviennent sur leurs fondamentaux et je ne peux en dire plus sous peine de spoiler. En tout cas, Brian K. Vaughan écrit dans la préface que les vieux lecteurs des X-Men retrouveront les sensations et l'excitation de leur jeunesse car les vibrations sont les mêmes. Je suis toujours très dubitatif sur ce genre d'affirmation, et pourtant là je dois admettre que c'est vrai. J'ai été excité comme je ne l'avais pas été depuis longtemps, mais surtout ça avait le goût d'une madeleine proustienne.
Au-delà de toutes ces considérations, ce qui m'a surtout ébloui dans ces deux albums, et ce pour quoi je les conseille vivement à l'achat, c'est la qualité exceptionnelle des graphismes. Ils sont modernes, dynamiques, jamais mangaïfiés ni abscons, les visages sont beaux, les costumes aussi, les corps sont athlétiques et, last but not least, la mise en couleurs est de très grande qualité. Ce sont des graphismes dont je peux tomber amoureux.
Astonishing X-Men 1, Surdoués
Daredevil, Sous l'aile du Diable

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