Les Morts bizarres - Jean Richepin

Les Morts bizarres est un recueil de très courtes nouvelles de Jean Richepin , initialement publié en 1877 et réédité chez L'arbre vengeur amputé d'un texte – Une histoire de l'autre monde – jugé par l'éditeur trop long pour l'esprit du recueil. Aventurier, franc-tireur, romancier, poète, dramaturge, Richepin conjugua naturalisme et provocation dans une œuvre amusante et très caractéristique d'une certaine pensée de la seconde moitié du XIXe siècle. A lui, Léon Bloy dit : « En réalité, vous vous foutez de tout, excepté de deux choses : jouir le plus possible et faire du bruit dans le monde. Vous êtes naturellement un cabotin, comme d'autres sont naturellement des magnanimes et des héros. Vous avez ça dans le sang. Votre rôle est d'épater le bourgeois. L'applaudissement, l'ignoble claque du public imbécile, voilà le pain quotidien qu'il faut à votre âme fière. » . De lui, il dit qu'il était « la chrysalide du bourgeois vertueux » . Son

Lothar Bof !


1. L'anticipation sociale de Philippe Curval est très pertinente. Son Europe future est malheureusement convaincante.

2. Après un début engageant, ça devient catastrophique. Trois raisons à ça. D'abord, la construction tient plus de la pièce de théatre que du roman avec passages éclairs d'une scène à l'autre, deus ex machina et rebondissements à la Molière. Ensuite, le récit progresse essentiellement par l'entremise d'un psychologisme verbieux que ne renieraient pas les plus abscons de nos réalisateurs français. Enfin, il se dégage de l'ensemble une sorte de philosophie new age de bazar qui enrobe un discours scientifique parfaitement incompréhensible.

Lothar Blues, Philippe Curval

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