Descente - Iain Banks in Bifrost 114

Dans le Bifrost 114 , on trouve un édito dans lequel Olivier Girard – aka THE BOSS – rappelle que, en SF comme ailleurs, un part et un autre arrive. Nécrologies et anniversaires mêlés. Il y rappelle fort justement et pour notre plus grand plaisir que, vainquant le criminel effet de génération, Michael Moorcock et Big Bob Silverberg – les Iguanes de l’Imaginaire – tiennent toujours la rampe. Long live Mike and Bob !! Suivent les rubriques habituelles organisées en actualité et dossier : nouvelles, cahier critique, interview, biographie, analyses, bibliographie exhaustive, philofiction en lieu et place de scientifiction (Roland Lehoucq cédant sa place à Alice Carabédian) . C'est de Iain Banks qu'il est question dans le dossier de ce numéro, on y apprendra que la Culture n’est pas seulement « ce qui reste quand on a tout oublié ». Dans le Bifrost 114 on pourra lire une jolie nouvelle de Iain Banks, intitulée Descente et située dans l’univers de la Culture (il y a des Orbitales)

Mecano pas pour les nuls


Pour le grand public, Mecano est ce groupe espagnol sans intérêt qui chanta "Hijo..." en 84 si mes souvenirs sont bons.

Mais Mecano ce n'est pas ça. C'est un groupe post-punk formé en Hollande en 79 par Dirk Polak. Le projet de Dirk Polak était de concevoir un concept artistique global, incluant musique, peinture, sculpture. Production chaotique d'albums et de mini-albums alternent avec des concerts, des expositions et des performances. La musique de Mecano est un mix d'énergie rock et d'expérimentation électronique. Mecano est le seul groupe à l'époque à jouer de l'accordéon sur scène sans donner l'impression d'être au balajo. L'utilisation du flanger (un effet que j'apprécie beaucoup) est massive. Dirk Polak chante en anglais, en français, en russe les textes poétiques qu'il écrit (influencé par André Breton ou Paul Eluard) et adapte, dans le dantesque "Untitled", un poème de Maïakovsky, le chef de file du futurisme russe. L'ambiance visuelle du groupe est d'ailleurs strictement dérivée du futurisme. Split au début des années 80. Tout ce qu'ils ont fait à l'époque est aujourd'hui introuvable et collector mais l'assassinat de son ami le réalisateur Theo Van Gogh a décidé Polak à retourner en studio pour enregistrer une chanson qui lui est dédiée et qui est incluse dans le nouvel album "Those revolutionary days". Enjoy !



Those revolutionary days, Mecano

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