Frankenstein - Michael Walsh

  Avant de donner vie à sa créature, le docteur Henry Frankenstein a profané bien des tombes, exhumé bien des cadavres, rassemblé bien des membres. De ces dépouilles est né un nouvel être, mais celui-ci est-il véritablement nouveau ? Se pourrait-il que ces jambes, ces bras, ces mains se souviennent de leur ancien propriétaire, des individus qui ont, sans le vouloir, contribué à la création du monstre de Frankenstein ? Bon, maintenant, pour ces chroniques BD, je fais court. Je suis las de passer du temps à juste te prévenir, lecteur, du caractère clairement optionnel de tel ou tel album. J’adore Frankenstein depuis des décennies. J’adore le roman, j’adore le film de 1931. Je pense qu’ils font partie des grandes œuvres du patrimoine humain. J’attendais donc avec grande impatience la sortie de cette adaptation par Michael Walsh chez Urban, surtout après la choc que fut l’adaptation de Dracula par James Tynion IV (et en dépit de la déception que fut celle de L’Etrange créature du lac ...

Mecano pas pour les nuls


Pour le grand public, Mecano est ce groupe espagnol sans intérêt qui chanta "Hijo..." en 84 si mes souvenirs sont bons.

Mais Mecano ce n'est pas ça. C'est un groupe post-punk formé en Hollande en 79 par Dirk Polak. Le projet de Dirk Polak était de concevoir un concept artistique global, incluant musique, peinture, sculpture. Production chaotique d'albums et de mini-albums alternent avec des concerts, des expositions et des performances. La musique de Mecano est un mix d'énergie rock et d'expérimentation électronique. Mecano est le seul groupe à l'époque à jouer de l'accordéon sur scène sans donner l'impression d'être au balajo. L'utilisation du flanger (un effet que j'apprécie beaucoup) est massive. Dirk Polak chante en anglais, en français, en russe les textes poétiques qu'il écrit (influencé par André Breton ou Paul Eluard) et adapte, dans le dantesque "Untitled", un poème de Maïakovsky, le chef de file du futurisme russe. L'ambiance visuelle du groupe est d'ailleurs strictement dérivée du futurisme. Split au début des années 80. Tout ce qu'ils ont fait à l'époque est aujourd'hui introuvable et collector mais l'assassinat de son ami le réalisateur Theo Van Gogh a décidé Polak à retourner en studio pour enregistrer une chanson qui lui est dédiée et qui est incluse dans le nouvel album "Those revolutionary days". Enjoy !



Those revolutionary days, Mecano

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