Ascension - Martin MacInnes

Une purge !!! Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 117, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…). Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout : Leigh a toujours été attirée par la mer. Dans son enfance, à Rotterdam, elle plongeait dans les eaux de la mer du Nord pour échapper à une vie de famille malheureuse et à un père instable. Adulte, elle décide de se consacrer à la biologie marine et d’arpenter le globe pour étudier des organismes anciens. Après la découverte d’une fosse en plein océan Atlantique, Leigh se joint à une équipe de recherche dans l’espoir d’y détecter la trace des premières formes de vie terrestre, mais ce quelle trouve remet en question tout ce que nous croyons savoir sur nos origines.    Ses recherches la conduisent bientôt dans le désert de Mojave, au sein d’une nouvelle agence spatiale d’une ambition sans précédent. Toujours plus impliquée dans

Passer sous l'échelle porte malheur


J'avais décidé de créer ce blog pour ne parler que des livres que je voulais recommander. Mais récemment je n'ai vraiment pas eu la main heureuse (on peut même dire que je suis un peu gonflé par mes lectures récentes), alors je vais me faire plaisir en écrivant ce que je pense de "L'échelle de Dionysos".
Ce thriller (?) m'a été recommandé par un ami féru d'ésotérisme et amoureux passionné de l'Italie. Je pense que ces deux penchants ont guidé son choix, et du coup le mien, vers ce navrant ouvrage.
"L'échelle de Dionysos" est un roman qui ne choisit jamais son sujet et oscille en permanence entre plusieurs. Autour d'une enquête assez convenue sur un tueur psychopathe plus ou moins en série, on trouve des socialistes révolutionnaires, une chronique sociale, un flic drogué, un "robot" qui doit être le fils caché de Robby et du Joueur d'échec, une psychanalyse à la Rika Zaraï, une histoire d'amour pénible. Le background oscille entre la mythologie grecque et l'échelle de Jacob de l'Ancien Testament. Les personnages, italiens, ont presque tous des noms anglais, et leurs motivations sont largement invraisemblables. Enfin, cerise sur le gateau inédite à ma connaissance, les 100 dernières pages (25% du livre) sont une narration de tous les évènements qui se sont produits avant le début de l'affaire et qui y ont conduit, au cas où certains lecteurs n'auraient absolument rien compris. L'équivalent d'une voix-off sur 100 pages, vous en aviez rêvé, Di Fulvio l'a fait.
Au final on a un salmigondis deux fois trop long et passablement ennuyeux. Je pense que Di Fulvio a voulu (dé) montrer des choses, faire de l'art symbolique (le plus pompier de tous) et qu'il a oublié que, comme l'a écrit Oscar Wilde et comme je le radote régulièrement, "Art is quite useless".
L'échelle de Dionysos, Luca Di Fulvio

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