Les Diables - Joe Abercrombie

Les Diables est le dernier roman de Joe Abercrombie, le pape du grimdark. C'est un roman fantasy/action très dynamique, sanglant, violent et parfois drôle. Il est aussi plus profond que son début ne le laissait présager, et c'est le traitement des personnages qui fait sa qualité. Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 120, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…). Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout : L’Europe est au bord du gouffre. La peste et la famine la ravagent, des monstres rôdent dans l’ombre et des princes avides ne songent qu’à leurs dévorantes ambitions. Une seule certitude demeure : les elfes reviendront, et ils mangeront tout le monde. Mais parfois, les chemins les plus sombres mènent à la lumière. Des routes sur lesquelles les Justes n’ont pas l’audace de s’engager. Enfouie dans les entrailles du splendide Palais Céleste, le fief de la foi...

Cromwell, c'est le truc en Irlande ?




C'est la réponse que m'avait faite une collègue d'anglais à qui je demandais si elle connaissait un bon livre d'histoire sur la période de Cromwell. Ca reflète assez bien le niveau de connaissance qu'ont les français de cet épisode de l'histoire anglaise. Et, même si je savais que Cromwell c'était plus en Angleterre qu'en Irlande, mes connaissances n'allaient guère au-delà.
"Dissolution" a remédié à mon inculture. Encore un policier historique, après le Somoza (décidément !), mais je ne mets sur ce blog que ceux qui ont un intérêt littéraire ou historique, vous pouvez donc y aller en vous disant que ce n'est pas un livre générique.
A partir d'une enquète sur un assassinat commis dans un monastère, l'Angleterre de Cromwell, dans ses implications politiques, sociales et religieuses est décrite de manière détaillée, et le lecteur apprend quantité de choses qu'il ignorait sur cette période, je le répète, quasi-inconnue des français. C'est le moment de la dictature de Cromwell, chancelier d'Henry VIII (le Barbe Bleue) avec son administration léviathanesque (merci Hobbes) et l'ascension sociale fulgurante de ses partisans, c'est le passage de l'Angleterre à l'anglicanisme, c'est l'éradication des monastères de la terre anglaise. En un mot c'est une période qui va transformer définitivement l'Angleterre en terminant sa période médiévale. On termine ce livre en étant moins ignorant.
Dissolution, C. J. Sansom

L'avis de Cédric Ferrand

Commentaires

Anonyme a dit…
Moi qui pensait que c'était une pièce de Shakespeare, encore raté. Après, pourquoi demander des informations sur l'histoire anglaise à des profs d'anglais, on a pas idée.
Gromovar a dit…
Ben c'est vrai qu'à poser des questions idiotes, on obtient des réponses du même acabit ;-)