Mariana Enriquez - Un lieu ensoleillé pour personnes sombres

Des voix magnétiques, pour la plupart féminines, nous racontent le mal qui rôde partout et les monstres qui surgissent au beau milieu de l’ordinaire. L’une semble tant bien que mal tenir à distance les esprits errant dans son quartier bordé de bidonvilles. L’autre voit son visage s’effacer inexorablement, comme celui de sa mère avant elle. Certaines, qu’on a assassinées, reviennent hanter les lieux et les personnes qui les ont torturées. D’autres, maudites, se métamorphosent en oiseaux. Les légendes urbaines côtoient le folklore local et la superstition dans ces douze nouvelles bouleversantes et brillamment composées, qui, de cauchemars en apparitions, nous surprennent par leur lyrisme nostalgique et leur beauté noire, selon un art savant qui permet à Mariana Enriquez de porter, une fois de plus, l’horreur aux plus hauts niveaux littéraires. Un lieu ensoleillé pour personnes sombres , le dernier recueil de nouvelles de Mariana Enriquez, sort en VF aux Editions du Sous-Sol dans une trad...

A coté du Canard WC, et plus utile

Pour placer d'entrée de jeu les prétentions culturelles de ce blog à un niveau élevé, il m'a semblé indispensable de commencer par quelques ouvrages dont la présence dans les toilettes en fait un lieu où il fait bon se (re)poser quelques minutes, à l'abri de la frénésie du monde moderne.
Attaquons donc cette séquence avec l'indispensable "Miscellanées de Mr Schott" !





Succès de librairie de l'an passé "Les miscellanées de Mr Schott", oeuvre comme son nom l'indique de Ben Schott, est l'archétype de l'excellent ouvrage pour lieu d'aisance. Disant tout sur tout, et surtout sur rien, il permet d'apprendre quelques perles totalement inutiles, à réutiliser pour briller dans les diners. Petit billet après petit billet, nous découvrons donc une table de conversion de Celsius en Farenheit, la liste de quelques chevaux célèbres et de quelques popstars prématurément décédées (c'est à dire mortes), les prénoms des soeurs Brontë, les différentes appartions d'Alfred Hitchcock dans ses films, les couleurs avec lesquelles on éclaire l'empire State Building en différentes occasions festives, etc... Il y en a sur 150 pages. De quoi y revenir souvent sans s'ennuyer.
Les miscellanées de Mr Schott, Ben Schott