Mirror Bay - Catriona Ward VF

Sortie de Mirror Bay , la version française de l'excellent Looking Glass Sound de Catriona Ward. C'est encore une fois magistral, tortueux, émouvant et rempli de faux-semblants  (il faut en profiter, ce n'est plus le cas dans le décevant Sundial pas encore sorti en VF) . Ne passe pas à côté, lecteur.

Retour sur Utopiales


Les Utopiales 2013 se sont terminées il y a un mois environ.

Enorme plaisir comme d’habitude, et grand cru. Pour les blogueurs évidemment qui s'y retrouvent et retrouvent auteurs, éditeurs, traducteurs. Pour le grand public surtout (tellement plus nombreux, pas loin de 60000 cette année, un peu plus chaque année, il va falloir pousser les murs) qui profite, pendant plusieurs jours magiques, d'un lieu immense dans lequel acheter des livres (dans la plus grande librairie de l'imaginaire éphémère de France et sans doute d’Europe), voir des films (dont l'avant-première d'Albator parmi tant de longs et de courts métrages), faire signer des ouvrages, discuter ou prendre la pose avec des auteurs toujours accessibles, jouer ou tester des jeux, voir des expositions de haute tenue, tant sur le plan artistique que scientifique, assister à un nombre hallucinant de tables rondes, conférences, interviews, toute de grande qualité, boire des bières (ou autre) au Bar (aux prix très raisonnables) de Mme Spock, voir Jean-Marc Ligny recevoir le Prix Utopiales Européen pour son grand Exodes, et j'en oublie forcément, tant le lieu est grand et les activités nombreuses. En passant les portes des Utopiales, le visiteur pénètre dans une quatrième dimension dont il est difficile de s'arracher ensuite tant elle est séduisante.

On pouvait y assister aussi à la remise de nombreux Prix, parmi lesquels le Prix Planète-SF des Blogueurs, remis cette année à Ian McDonald pour son roman La maison des derviches, publié chez Denoël. Ce moment de grande convivialité a permis à Ian McDonald, accompagné de son éditeur Gilles Dumay et de sa femme, de faire le preuve de son extrême gentillesse et de sa grande accessibilité. Quand un auteur appréciable est aussi un homme appréciable, c'est forcément très agréable.





Remerciements à Christophe Schlonsock pour les photos

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