JLA : Crise d'identité - Meltzer - Morales

Tu sais sans doute, lecteur, que si j'ai lu les comics Marvel passionnément pendant des années, j'ai toujours été beaucoup plus circonspects sur les productions DC. Question de goût. Ce qui ne m'empêche pas d'y jeter de temps en temps un œil (et un gros si on pense à la saga Sandman). Nouvelle preuve ici avec la lecture de Justice League : Crise d'identité . Sue Dibny, la femme de Ralph Dibny – le super-héros plus connu sous le nom d' Extensiman – a été assassinée. Pas le super-héros le plus puissant de la team, Extensiman est réserviste de la JLA. Il est aussi l'un des premiers supes DC a avoir révélé son identité secrète. Ralph et Sue forment un petit couple simple et plaisant, aimés de tous tant à la JLA que dans leur entourage normal. Pas des monstres du calibre de Superman ou Batman, pas des stars telles que Flash ou Green Lantern. Ils sont simplement un super-héros de deuxième division et sa femme, unis à la vie à la mort et fidèles à leurs amis de l

Retour sur Utopiales


Les Utopiales 2013 se sont terminées il y a un mois environ.

Enorme plaisir comme d’habitude, et grand cru. Pour les blogueurs évidemment qui s'y retrouvent et retrouvent auteurs, éditeurs, traducteurs. Pour le grand public surtout (tellement plus nombreux, pas loin de 60000 cette année, un peu plus chaque année, il va falloir pousser les murs) qui profite, pendant plusieurs jours magiques, d'un lieu immense dans lequel acheter des livres (dans la plus grande librairie de l'imaginaire éphémère de France et sans doute d’Europe), voir des films (dont l'avant-première d'Albator parmi tant de longs et de courts métrages), faire signer des ouvrages, discuter ou prendre la pose avec des auteurs toujours accessibles, jouer ou tester des jeux, voir des expositions de haute tenue, tant sur le plan artistique que scientifique, assister à un nombre hallucinant de tables rondes, conférences, interviews, toute de grande qualité, boire des bières (ou autre) au Bar (aux prix très raisonnables) de Mme Spock, voir Jean-Marc Ligny recevoir le Prix Utopiales Européen pour son grand Exodes, et j'en oublie forcément, tant le lieu est grand et les activités nombreuses. En passant les portes des Utopiales, le visiteur pénètre dans une quatrième dimension dont il est difficile de s'arracher ensuite tant elle est séduisante.

On pouvait y assister aussi à la remise de nombreux Prix, parmi lesquels le Prix Planète-SF des Blogueurs, remis cette année à Ian McDonald pour son roman La maison des derviches, publié chez Denoël. Ce moment de grande convivialité a permis à Ian McDonald, accompagné de son éditeur Gilles Dumay et de sa femme, de faire le preuve de son extrême gentillesse et de sa grande accessibilité. Quand un auteur appréciable est aussi un homme appréciable, c'est forcément très agréable.





Remerciements à Christophe Schlonsock pour les photos

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