La Fille qui sauva Hiroshima - Stéphane Desienne

9 août 1945. Comme chacun le sait, c'est la date du premier (et unique) bombardement atomique de l'histoire du monde. Sur Nagasaki . Quatre mois après la cataclysmique Bataille d'Okinawa  qui tua environ 100000 Japonais combattants et sans doute autant de civils. La bombe atomique au plutonium, surnommée Fat Man , fut lâchée sur la ville à partir du bombardier B-29 Bockscar piloté par le major Sweeney . Ce dernier avait choisi Nagasaki, une cible secondaire, à la place de Kokura, sa destination initiale. La bombe fit au moins 40000 victimes civiles. Huit jours plus tard le Japon capitulait. La Fille qui sauva Hiroshima est un petit roman de Stéphane Desienne. Le dernier en date. C'est une uchronie dans laquelle – tu l'auras noté, lecteur – le bombardement d'Hiroshima, historiquement le premier, fut un échec dont le monde n'eut jamais connaissance. Un échec sur lequel enquête, quinze ans plus tard et à la demande du Président des Etats-Unis, un historien a...

Retour sur Utopiales


Les Utopiales 2013 se sont terminées il y a un mois environ.

Enorme plaisir comme d’habitude, et grand cru. Pour les blogueurs évidemment qui s'y retrouvent et retrouvent auteurs, éditeurs, traducteurs. Pour le grand public surtout (tellement plus nombreux, pas loin de 60000 cette année, un peu plus chaque année, il va falloir pousser les murs) qui profite, pendant plusieurs jours magiques, d'un lieu immense dans lequel acheter des livres (dans la plus grande librairie de l'imaginaire éphémère de France et sans doute d’Europe), voir des films (dont l'avant-première d'Albator parmi tant de longs et de courts métrages), faire signer des ouvrages, discuter ou prendre la pose avec des auteurs toujours accessibles, jouer ou tester des jeux, voir des expositions de haute tenue, tant sur le plan artistique que scientifique, assister à un nombre hallucinant de tables rondes, conférences, interviews, toute de grande qualité, boire des bières (ou autre) au Bar (aux prix très raisonnables) de Mme Spock, voir Jean-Marc Ligny recevoir le Prix Utopiales Européen pour son grand Exodes, et j'en oublie forcément, tant le lieu est grand et les activités nombreuses. En passant les portes des Utopiales, le visiteur pénètre dans une quatrième dimension dont il est difficile de s'arracher ensuite tant elle est séduisante.

On pouvait y assister aussi à la remise de nombreux Prix, parmi lesquels le Prix Planète-SF des Blogueurs, remis cette année à Ian McDonald pour son roman La maison des derviches, publié chez Denoël. Ce moment de grande convivialité a permis à Ian McDonald, accompagné de son éditeur Gilles Dumay et de sa femme, de faire le preuve de son extrême gentillesse et de sa grande accessibilité. Quand un auteur appréciable est aussi un homme appréciable, c'est forcément très agréable.





Remerciements à Christophe Schlonsock pour les photos

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