Hemlock and Silver - T Kingfisher

Te souviens-tu de Blanche-Neige , lecteur ? Garde la pomme, le miroir, la princesse, et change tout le reste. Tu obtiendras Hemlock and Silver , le dernier roman de T Kingfisher, un roman qui commence par cette phrase : « I had just taken poison when the king arrived to inform me that he had murdered his wife » . Rassure-toi, lecteur, ce meurtre, acte fort peu amène, a une justification en béton. Quant à la prise de poison, comment connaître l'effet exact des produits qu'on distille sans les tester in vivo ? Tu l'auras compris, Hemlock and Silver tente d'être là où on ne l'attend pas. Il y parvient souvent. Anja est une soigneuse ou, pour être plus précis, une piètre soigneuse assortie d'une très grande spécialiste des poisons et de leurs traitements. Voilà pourquoi le roi vient prendre son conseil. Il pense que la princesse Snow, sa fille, victime depuis des mois de troubles de santé que les médecins ne parviennent ni à diagnostiquer ni à soigner, est empoison...

La monstrueuse parade


Sortie récente du tome 3 de la série Aspic de Gloris et Lamontagne. Les habitués des deux premiers tomes y retrouveront Hugo Beyle et Flora Vernet, détectives de l’étrange et fondateurs de l’agence Aspic. Pour les nouveaux venus, nouveau cycle, inutile d’avoir lu le premier.

"Deux ch’tis Indiens" emmène ses lecteurs à Lille, dans un cirque à l’ancienne avec sa grande foire aux monstres. Avec l’agence de détective Aspic, ils assisteront à la recherche, bien compliquée et sans doute trop aisément résolue au final, d’un esprit indien voyageur, et s’intègreront dans l’enquête, menée par Dupin, sur un terrifiant tueur en série qui n’hésitera pas à s’en prendre aux détectives . Un poil inférieur dans son déroulement au scénario du premier diptyque imho, celui de "Deux ch’tis Indiens" est en tout cas riche en péripéties, humour et rebondissements. Il rend hommage à Freaks, à Nosferatu, à Edgar Poe, même à Dracula et à sa Mina Harker, et entraine le lecteur dans une aventure digne qui rappelle les feuilletonistes du début du XXème siècle.

Le graphisme est toujours aussi réussi. Dessins et couleurs s’allient pour mettre en image la France de la Belle époque, avec ses forains, ses rues à la foule bigarrée, ses hôtels particuliers, et ses grandes brasseries où on mange des huitres.

"Deux ch’tis Indiens" fait passer un très bon moment de divertissement à son lecteur. Sur les traces du nain au pouvoir miraculeux et de l’héritière médium et féministe, celui-ci assiste à de bien fantastiques évènements.

Aspic, t3, Deux ch’tis Indiens, Gloris, Lamontagne

Commentaires

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Gromovar a dit…
Dugland, ton spam tu vas le faire ailleurs.